Joueur

PARTIE 15

Il me regardait, aujourd'hui je sais que je ne vais pas lui échapper, malgré son regard insistant, je ne baisse pas la tête.

- Mamadou, je sais très qu'on a déjà eu à discuter mais je veux me rassurer que j'ai pris la meilleure décision. Salma est ma princesse, c'est vrai avec tout ce qui s'est passé avec la mort de sa mère, je me suis éloigné d'elle mais je gardais mon attention sur elle ainsi que Leïla, c'est vrai que je n'ai pas été un excellent père mais je ne veux que le meilleur et le bonheur pour mes enfants. J'ai failli faire en grosse erreur en voulant accorder sa main à un de ses cousins mais je regrette et j'ai vraiment espoir que apporte ce que je n'ai pas pu lui offrir, mon attention et mon amour se confie-t-il.

Je pouvais lire à travers ses yeux de l'inquiétude, je suis père et je sais ce qui en est, c'est difficile.

- Monsieur Faye, je sais ce que ça fait croyez moi, je vous ai aussi expliqué ma situation et j'ai été sincère avec vous, le fait d'avoir un enfant hors mariage n'était pas prévu, j'aime votre fille plus que tout, Selma est comme une deuxième renaissance pour moi, l'avoir près de moi est un cadeau du ciel, elle est mon cadeau. Pour être franc, au début je voulais rien de sérieux avec elle mais l'amour m'a foueté et j'ai ouvert les yeux, certes avant je disais que j'étais parfait mais j'ai réalisé que nul n'était parfait, je ne veux plus être joueur, j'ai assez joué dans ma vie maintenant je vous promets que je ferai tout pour que votre fille ait le sourire au visage lui promis-je.

- Je te fais confiance Mamadou ! Tu sais elle ressemble beaucoup à sa mère d'ailleurs c'est son portrait sauf qu'elles ne possèdent pas les même caractère, tu dois savoir que Salma est une femme très déterminée, émancipèe aussi et de très forte caractère mais avec un très grand coeur en Or et une gentillesse sans pareil mais elle est trop sensible.....

- En autre terme cher futur beau frère, si tu la fais souffrir, je te tue et je t'enterre six pieds sur terre, Mamadou fait attention me menace Ibrahima qui venait de faire irruption .

Je souris, c'est pas drôle mais ça me rappelle beaucoup la discussion que j'avais récemment avec Mohamed Lamine seck.

- Ibrahima, avant d'entrer....

- Je sais mon oncle mais fallais que je mette en garde ton gendre, il le sait bien n'est-ce pas Mamadou me sourit-il.

- Biensur Ibrahima, c'est très normal ce que tu as fais dis-je serein.

Il me menace du regard avant de sortir, il est plus ouf que moi.

- Mon grand, Salma est-elle au courant de ta venue ? Me demande monsieur Faye.

- Non mon oncle, certes je lui ai parlé de mariage mais je ne lui ai rien dit, je voulais attendre le moment propice.

- Ah Mamadou, je ne veux pas que ma fille pense que je la vends rigole-t-il après cette phrase.

- Et bien pourquoi ? M'enquéris-je curieux.

- une longue histoire cher gendre dit-il.

Je rigole puis il me demande qu'on régagne le salon. d'ailleurs, Lala et Taïrou son mari, elle me tire dans la chambre et me fait un accolade.

- Ah mon beau frère ! Je suis fière de toi, Alhamdoulilah crie-t-elle comme une folle.

Elle se détache de moi et sort je ne sais quoi dans son armoire.

- Tu sais que ta maison n'est plus ici la taquinais-je en rigolent.

- Ah ha ha ! Mais malheureusement c'est chez mon père fulmine-t-elle.

Elle sort une belle robe rouge et une blanche qu'elle pose sur le lit et me regarde, j'étais juste stupéfait.

- Comment les trouve-tu ? Me demande-t-elle.