PARTIE O3

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Joueur O3










Mamadou Ismaëla Kâ

__ tu es tellement magnifique!

Elle glisse la robe tout en long de son corps, elle est tellement belle, d'un geste bref, je m'approche d'elle en me mordant la lèvre.

__ Effectivement monsieur Kâ.

Je voulais l'embrasser mais elle m'esquive et me pousse sur le lit.

__ c'est moi qui décide quand je commence monsieur Kâ.

__ Alors qu'attendez vous madame kâ.

Dring..... je me relève et éteins ce foutu alarme de merde. Je m'étire puis me lève de mon lit en allant vers la douche, pourquoi je pense à elle, cette femme, elle commence vraiment à me sortir de mes gonds pour n'importe quoi? Non, je ne l'aime pas, moi je te tombe pas amoureux, je veux juste la baiser, j'imagine que ça doit être le pourquoi elle hante mes rêves. Une semaine fut passée et pendant ces une semaine, je n'ai fait qu'aller en boîte et à m'éclater sans oublier de sauter des femmes.

Je me suis mise en couple avec Hawa mais c'est pas du tout sérieux, elle me serre de vide couille et rien de plus, je ne la supporte pas, elle est tellement collante que moi-même je me demande comment j'ai pu tomber si bas de l'avoir demandé d'être ma copine, belle, elle l'est mais pas plus que miss Faye. En parlant d'elle, elle est sortie de l'hôpital et je passe quelques fois la voir mais croyez moi, elle est d'une caractère qui me laisse sans voix et elle me résiste, ce que je n'aime pas du tout, aucune fille n'a refusé mes avances sauf elle, elle est vraiment....je ne trouve même pas les mots mais je n'aime pas du tout perdre donc il faut qu'elle tombe dans mon piège.

Je suis joueur, je n'aime pas perdre et cette femme elle...elle.. elle a quelque chose de tellement spécial que moi-même je me dis si c'est une bonne idée de la briser et c'est la première fois que j'ai des doutes.Je suis un bad boy, c'est à dire que je suis un mauvais homme mais plus précisément un Don juan: je suis le bourreau des cœurs, le culotté de la bande, le sourire en coin (argh...), le beau parleur, le gentleman et que chacun jalouse.
J'aime la liberté.

Assise sur ma chaise, mes pensées se tourne vers khalil et il me manque énormément, nous sommes connus avec les autres aux collègues et ensemble nous avons fait les quatre cents coups, sa mort nous a déstabilisé surtout  Raphaël. Il a mis fin à sa vie à cause d'une femme, cela fait quatre ans qu'il est absent mais il me manque terriblement. Cette femme, je la haïe, du plus profond de mon être et jamais, je ne pourrais lui pardonner, elle est simplement ma cousine.

La porte s'ouvre sur Lamine, le fiancé de ma sœur mais je le sens pas celui-là, je ne l'aime pas et ce n'est pas de la jalousie, j'aime ma sœur et je ne veux que son bonheur et je sais que ce n'est pas prêt de cet homme escroc. C'est Fary qui paie sa formation ainsi que son appartement, n'oublions pas la pension alimentaire et les factures à payer sans plus ses fringues.

__ Tu ne sais pas frapper à la porte?

Il sourit puis prend place, par respect pour Fary, je garde mon sang-froid.

__ Ah le grand Mamadou Kâ!

__ Qu'est-ce que tu viens faire ici?

__ N'ai- je pas le droit de voir mon beau frère?

Je soupire, me lève puis me tourne pour prendre une gorgée d'eau.

__ Je ne suis pas fou Lamine Seck, je sais que si tu es présent c'est pour me demander quelque chose.

Je me retourne et lui fais face.

__ Bingo! Fary a dit de me faire...

__ un chèque, comme toujours.

Joueur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant