Chapitre 16

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Les jours s'écoulèrent traînant toutefois les souvenirs douloureux derrière eux.
Son courage en main, le Uchiha décida de rendre visite à son amie.
Sur le chemin, il s'arrêta un moment près d'une pâtisserie pour acheter des dorayaki ( cf : pâtisserie japonaise garnie de pâte d'haricot rouge appelé anko ) , de loin qu'il se souvienne, elle avait tout le temps un petit sachet rempli de ces beignets avec elle.

_ merci, fit il au pâtissier avant de reprendre la route.

Arrivé à destination, le PDG puisait dans sa urne de ressources et de courage qui lui restait. Même si, durant ces jours, il ne s'était pas écoulé un instant sans qu'il contacte l'hôpital pour avoir des nouvelle de la jeune femme ; c'était tout un autre morceau que de l'affronter face à face. Que pourrait-il lui dire ? S'excuser ? Ça ne lui rendra pas sa fierté et encore moins ce que ces criminels lui ont volés. Que peut-on dire à une victime d'un abus pour qu'elle se sente mieux ? Sasuke ignorait tout de l'approche qu'il devait entreprendre. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de lui promettre de condamner ceux qui lui ont fait ça.

_ que dois je faire ?

En tailleurs sur ce lit couvert de blanc, Hinata fixait le mur face à elle. Les questions qu'elle se posait, la tiraillait toujours autant, cependant, elle n'avait plus ni la force de pleurer ni la force de crier.
Quand elle y repense ; elle, une femme si insignifiante, aussi effacée qu'une luciole en un après-midi d'été. Comment cela a-t-il pu lui arriver ? Elle ne connaissait personne. Elle ne pensait pas avoir des ennemis, mais surtout pourquoi lui avoir arracher ce moment ?
Ça ne devait pas se dérouler ainsi, elle qui avait toujours envisagé de partager une telle intimité dans un océan d'amour et de tendresse.
Pourquoi ils le lui avait enlevé ? C'était si violent, si barbare !

À nouveau, ses ongles lui transpercèrent la peau ; elle se mutilait ainsi, comme pour nettoyer une souillure dont elle était imprégnée.

_ laissez moi mourir... fit elle en se mordant à sang la lèvre inférieure.

TOC TOC TOC

Hinata n'ouvrit pas la bouche pour répondre. Qui était ce ? Elle ne voulait voir personne.

_ Bonjour...

Hinata s'autorisa un coup d'œil en direction de son interlocuteur ; lorsque ses yeux porcelaines rencontrèrent les siens, elle ne pût cacher sa surprise et sa honte.
Pourquoi était-il là ? Il ne fallait pas qu'il la voit ! Que pourrait il penser d'elle ?
Non ! Elle devait se cacher.
Prise d'un malaise, elle se dissimulait sous le double drap blanc qui lui servait de couverture.
Tous les deux s'étaient de nouveau rapprocher. Elle avait osé penser qu'il ne la voyait plus comme un immondice. Il lui avait même dit qu'elle était son amie. Mais, mais à présent ? Qu'en était-il à présent qu'elle était souillée ?

_ allez-allez vous en ! Je-je

_Hinata... répondis l'héritier la gorge nouée et la voix tremblante s'il te plaît. Je t'en supplie pardonne moi ! Je t'en supplie ! sa voix paraissait et s'entendait loin.

Qui en ce monde aurait pu imaginer voir un jour Sasuke Uchiha le visage larmoyant, les cernes construit sur son visage fatigué et le nez qui coule ? Sûrement pas Hinata.
Il n'avait pas le droit de pleurer pour elle. Lui c'était Sasuke et elle, Hinata. La situation n'avait pas évoluer depuis leur époque lycéenne.
Pourtant, elle n'avait pas cette force d'âme, de rester stoïque en entendant ses larmes.
Instinctivement, elle se libéra de sa prison blanche ;
Il était là, près d'elle, le visage plâtré sur ce lit couvert blanc, sa chevelure couleur corbeau avait perdu de son élégance et de sa couleur. Il continuait de répéter sans cesse la même chose avec sa voix à l'agonie :
« ne m'abandonne pas, pardonne moi, reviens moi, je veux être auprès de toi. »

Inconsciemment, Hinata avança ses mains
-devenues livide des injections - vers le visage de Sasuke.

Un courant électrique traversa le corps du brun rien qu'au toucher d'Hinata ; il releva son visage pour croiser le regard cristal de la femme à présent penchée vers lui.

Le temps s'arrêta.
C'était sans doute un rêve ? Une illusion ? Un brin de bonheur ?
Il ferma les yeux, toucha l'une des douces mains qui était à présent accroché aux extrémités de son visage.
Si c'était une illusion, alors il ne voulait pas en être délivré.

_ Sasuke. Ne pleurs pas sasuke

De ses paumes encore glacé du froid de la pièce dans laquelle elle se trouvait depuis plusieurs jours, Hinata essuya les larmes qui coulaient des yeux de Sasuke.

_ Hinata.

_ je vais bien. Ne pleurs plus s'il te plaît.

A ce moment précis Sasuke eu une pensée furtive : s'il devait aller à la guerre pour ce sourire qu'elle lui offrait. Il partirait sans aucun remord




ESPACE AUTEUR

Ça donne ça quand j'écris en écoutant du Lana del Rey 😂😂😂
Bamboou la fragile est de retour :')

𝑳𝑬 𝑷𝑨𝑪𝑻𝑬 [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant