Chapitre 37

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Tu prends ton visage dans tes mains avant de continuer:

- Je te hais parce que ça fait que quelques mois qu'on est proches et que pourtant tu as envahi ma vie d'une manière dont personne ne l'a jamais fait. Je te hais de me faire ressentir ça. Je te hais parce que tu me fais du mal et en même temps tu me fais du bien. Je te hais parce que tu penses que je ne t'aime pas. Je te hais parce que tu me manques quand tu n'es pas là et qu'en ce moment tu l'es peu. Je te hais parce que je pense à toi tout le temps. Je te hais de croire que je n'ai pas pensé à toi quand j'ai cru que j'allais mourir alors que mes seules pensées étaient: je vais mourir sans que Bucky sache mes vrais sentiments. Je te hais parce que tu m'as fais tombé amoureuse de toi et que maintenant, tu as le pouvoir de me détruire.

Tu reprends ton souffle et essuies en vain les larmes qui coulent sans s'arrêter sur tes joues en reniflant.

- Voilà. Tu l'as ton "au revoir"

Une main te retient par le poignet quand tu t'apprêtes à ouvrir la porte et tu te retournes prête à te dégager. Bucky t'observe, des larmes perlant aux coins de ses yeux saphirs et toute envie de partir te quitte.

La seconde d'après, tu es plaquée contre la porte alors qu'il t'embrasse avec passion .Il passe une main dans tes cheveux et tu le serres contre toi, te laissant totalement aller. Sa langue passe la barrière que forment tes dents et il sourit contre tes lèvres. Tes larmes continuent de couler, surement par habitude maintenant, et tu serres encore plus Bucky contre toi, entrechoquant vos hanches. La sensation de ses lèvres contre les tiennes t'a tellement manqué. Cette fois-ci, tu ne cherches pas à t'enfuir, tu ne paniques pas malgré le fait que ton cerveau te dise que ça ne mènera à rien, que tu vas partir. Tu profites juste du moment, tes mains serrant son t-shirt et le tirant si fort contre toi que tes jointures deviennent blanches. Chaque cellules de ton corps s'agitent lorsqu'il est aussi près de toi et tu as envie de sentir ce sentiment pour toujours, ce sentiment qui te fait croire que tout est possible.

Après ce qui semble une éternité à vous noyer comme si il n'y avait plus d'espoir dans ce baiser, vous vous écartez à bout de souffle. Il pose une main sur ta joue en souriant franchement. De sa main en vibranium il essuie tes larmes restantes comme si c'était la tâche la plus importante du monde et tu frissonnes au contact du métal froid contre ta peau. Il replace ensuite tes cheveux et le temps semble se figer avant qu'il ne te demande:

- Tout ce que tu as dis...tu le pensais ?

- Quoi, bafouilles tu, surprise.

- Tu le pensais ?

- Bien sur...Chaque mot. Même les plus petits.

Il sourit à nouveau et t'embrasse encore, plus délicatement cette fois. Il soupire et s'écarte en te prenant la main.

- C'est une belle façon de se dire au revoir je suppose...mais sache que si j'avais un vœu, ce serait que tu restes ici avoue t il.

Tu rougis et te recoiffes avant de bafouiller à nouveau.

- Tu sais...je pense que si j'explique la raison à Tony, il voudra bien tout annuler...

- Je vais pas que tu te sentes obligée. C'est ce que tu voulais.

- Oui mais...comme je l'ai dis, je te choisirais toujours par rapport à autre chose.

Il rougit à son tour et sourit.

- Alors...plus de disputes, d'hésitations, plus rien. On est ensemble maintenant ?

- On est ensemble maintenant.

Tu hoches la tête et il t'embrasse une nouvelle fois.

F I N

Everybody loves somebody somedayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant