Rimes coquines

Voyeur

Monsieur Henry est propriétaire
D'un grand immeuble en Angleterre
Il a été le tout premier
A y emménager

Mais ce qu'ignorent ses locataires
C'est que monsieur est un pervers
Tous les appartements qu'il a
Sont truffés de caméras

Car monsieur Henry est vieux
Et à part le plaisir des yeux
Et une fortune amassée
La vie ne lui a rien laissé

Alors il mate, le vieux cochon
Ses locataires et ce qu'ils font
Leurs vies, leurs joies et leurs déboires
Il peut même les voir dans le noir

Il y a de tout dans les logements
Des petits drames, de grandes gens
Des embrassades et des disputes
Et parfois des soirées de rut

Sa préférence va au trente-deux
Un DJ black dans le jeune âge
Qui reste à distance du voisinage
Plutôt discret, pas vaniteux

Il aurait pourtant de quoi
Monsieur Henry l'appelle Moby
Du fait de la taille de son vit
Moby, son dick est gros comme ça

C'est un jeu de mot très personnel
Grosse connotation sexuelle
Herman Melville et son roman
L'auraient renié, pourtant

Moby rentre rarement seul
Mais à des heures très avancées
Du fait de son âge d'être aïeul
Henry regarde en différé

Moby a des goûts très précis
En matière de petite amie
Enfin, "petite", c'est relatif
Les grosses fesses, c'est son kif

Une fois qu'Henry ne dormait pas
Il s'est installé pour mater
Il a loupé leur arrivée
Mais le reste ne le décevra pas

La coquine était gironde
Brune de peau, et pourtant blonde
Elle avait déjà ôté le bas
Quand il switcha la caméra

Un gros cul, presqu'une œuvre d'art
En l'air car elle lui pompe le dard
Qui ne tenait pas dans sa bouche
Tellement gros, la pauvre en louche

La fille reste en position
Moby se lève et fait le tour
Lui caresse un instant son con
C'est en levrette qu'il laboure

Monsieur Henry coupe le son
Le remet pour la pénétration
C'est vrai qu'elle est vraiment épaisse
Longue et luisante entre ses fesses

La demoiselle a gémit fort
Sur ce début de corps-à-corps
Moby ne peut décemment pas
La lui introduire à ras

Problème basique d'anatomie
Car si la demoiselle jolie
Les aime grosses comme son dick
Restent les lois de la physique

Après quelques va-et-vient
Plutôt frustrants, il faut le dire
Moby pense à mieux que bien
Très lentement il se retire

La fille a bien vite compris
Où Moby veut en venir
Là où son énorme vit
Pourra tout entier tenir

Elle lui écarte d'elle-même ses fesses
Et lui expose sa rondelle
Un doigt, puis deux, une caresse
Comme un ours devant un pot de miel

Mais non, ce n'est pas son museau
Que Moby plonge dans ce pot
Il approche son chibre du trou
Qui palpite au contact du bout

Monsieur Henry fait une pause
Dans son caleçon se passent des choses
Serait-ce un début d'érection?
Quelle agréable sensation!

Mais reprenons le visionnage
Moby part à l'abordage
Il appuie, très lentement
Le cul l'accueille goulument

La bande-son n'est pas en reste
La fille gémit, mais ne proteste
Moby prends juste un peu de temps
Pour, comme il faut, rentrer dedans

Une minute et deux dizaines :
Ventre et fesses enfin se touchent
Des respirations se reprennent
On soupire à grandes bouches

Elle échappe un petit "Vas-y!"
Il ne se fait pas prier, Moby
Commence de lents allers-retours
C'est en anal qu'il la bourre

Puis il augmente la vitesse
Profite de l'élasticité des fesses
Monsieur Henry transpire aussi
En les voyant ainsi au lit

Quelques fessées la font crier
Mais elle-même se recule
Lui laissant la possibilité
Qu'encore mieux il l'encule

Dans le même temps elle se caresse
Une femme ne jouit pas par les fesses
Moby sent que de son côté
Sa queue va bientôt exploser

Mais c'est sur son injonction
Qu'il se retire de son fion
Il n'a pas besoin de se toucher
Pour sur son dos éjaculer

Tellement puissant, le premier jet
Atteint les cheveux blonds bouclés
De son côté, monsieur Henry,
Revoit la scène au ralenti

Son cœur s'est mis à cogner
Dans sa poitrine de retraité
"L'excitation du moment"
Se dit-il anxieusement

Après l'extase, ils rêvent au lit
"Un déca" pense monsieur Henry
Il sort de la pièce, vers sa cuisine
Se souvient quand il jouait de la pine

Sa salle de vidéo est un secret bien gardé
Quand il est dedans, elle est verrouillée
Invisible pour celui qui ne le sait
Une panic room bien agencée

Un jour, Henry disparaîtra
Et personne ne le retrouvera
La mort l'aura surpris
A regarder d'autres vies