Le roi Llane avait levé
De bourg en bourg une grande armée
Un royaume à protéger
Des orcs avaient été signalés
Fils de paysans, je voulais
Moi aussi porter l'épée
Après des adieux plein de larmes
Et une courte formation aux armes
Nous sommes partis, mille compagnies
Affronter les orcs et leur viléniePendant cette période violente
Où j'ai appris peur et courage
Lors de situations aberrantes
Avec le temps, j'ai pris de l'âgePeu de victoires, mais des défaites
La vie est parfois ainsi, mal faite
J'ai côtoyé la mort de près
J'ai survécu, toutes ces annéesDe nouvelles alliances se nouaient
Des nains, des elfes, des mages, des fées
Forgefer, Stromgarde et Kul Tiras
Élaran l'archère était du Quel'ThalasComme ceux de son espèce elle était grande et belle
Yeux perçants, hautes pommettes et lèvres sensuelles
De longs cheveux blonds tressés en une natte unique
Et pour parfaire le tableau, une silhouette athlétiqueNous nous sommes rencontrés sur le champ de bataille
Seule contre deux orcs elle n'était pas de taille
J'eus le premier en lui tranchant le jarret
Il y eut un gargouillis quand je l'ai achevé
Ma providentielle diversion lui avait permis
De toucher le deuxième dans ses abattisOn s'est ensuite revus à l'entraînement
Je lui ai enseigné l'art de la lame et comment
Porter les coups qui tuent sur nos ennemis
Elle m'a proposé de m'apprendre, elle aussiSa spécialité, hormis l'arc et les flèches
Était le corps-à-corps, comment trouver la brèche
Dans la position adverse, quelle qu'elle soit
Et là, en l'occurrence, ce fut moiAprès les exercices, beaucoup de boue, un peu de sang
Nous nous sommes retrouvés nus tous deux, sous un torrent
En tant que compagnons d'arme il n'y avait pas d'ambiguïté
J'ai donc pu sans problème l'accompagnerElle était presque aussi musclée que moi
J'ai vu ses cuisses, puis elle se tourna
Ses fesses rondes, fermes et luisantes
Que caressait sa chevelure abondanteCar depuis quelques temps elle avait
Défait sa natte et libéré
Ses cheveux qui désormais ondulaient
Comme fines lianes, un soir d'étéMais revenons à cette douche
Et ce corps sur lequel je louche
Je ne sais comment c'est arrivé
A-t-elle lu dans mes pensées ?
Mais à peine d'elle je m'approchais
Qu'en un mouvement elle m'a projetéJe me retrouvais sur le dos dans le bassin d'une source chaude
Elle était devant moi, debout et nue, prédatrice qui rôde
De la colère dans ses yeux ou bien est-elle juste excitée ?
Je ne le sais, mais j'ai cru qu'elle allais me tuerComment pouvais-je, à ce moment, avoir mon chibre ainsi dressé ?
Je l'ignore, mais elle si : elle tenait à ce que je sois prêt
Elle s'approcha, vint sur moi, et sans me ménager
Guida ma queue jusqu'à l'orée de sa chatte épilée
Puis d'une simple flexion, sans douceur, elle enfourcha mon vit
L'accouplement, car s'en est un, eut lieu dans l'eau, juste iciElle m'a chevauché sans passion, variant quand même l'intensité
Touchant quelques points sensibles pour m'amener où elle voulait
Puis elle a dit des choses au moment opportun
Une langue étrangère, comme un refrain
Et j'ai senti la sève qui s'échappait de moi
Et un divin plaisir que je ne connaissais pasElle a attendu quelques instants et s'est prestement relevée
Est partie nue et magnifique, lentement vers la forêt
N'a pas répondu à mes appels empressés
De retour au campement, je l'ai recherchéeMes compagnons m'ont dit qu'ils se ressemblent tous
J'ai demandé aux elfes s' ils l'avaient vue
D'un geste de la tête ils m'indiquaient la brousse
Je l'ai cherché des jours, je ne me souviens plusÉlaran, archère du Quel'Thalas, avait bien disparue
Elle m'avait pris ma sève et avec s'était enfuie
Je garde ce souvenir quand elle m'avait souris
Et celui, plus précieux, de son joli culSous le torrent de la forêt, j'y suis retourné
Au pied des arbres, à distance, quelque chose m'observait
J'ai vu une biche et son petit, devant moi penchés
Qui sont partis, trottinant, en cette belle fin d'été

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Rimes coquines
PoesiaUn essayage de bikini qui dérape, une rencontre inattendue au bord d'une route, la piscine d'un hôtel presque vide, une randonnée polissonne... Autant de situations, autant de rencontres, autant de fantasmes que je vous invite à découvrir.