A confesse, encore

450 12 0
                                    

A l'église, j'y suis retournée
Dimanche, en matinée
J'ai pu voir mon jeune curé
En pleine lumière, officier

Puis je l'ai observé, lui
Ses habitudes, quel ennui!
Vient le moment tant attendu
Des aveux, bien entendu

A quinze heures, il est précis
Il se rend à la sacristie
En ressort vêtu de violet
La couleur des confessés

Puis il s'installe, prenant son temps
Ensuite, patiemment, il attends
Qu'arrive le premier pénitent
Avec qui il sera compatissant

Riche de cet agenda
Je suis rentrée chez moi
Le temps passe et passe le temps
Le mois s'écoule, ni vite, ni lent

Nous revoilà le jour J
Un dimanche après-midi
Je suis venue plus tôt
Dehors il fait déjà chaud

Dedans aussi d'ailleurs
Mais, attention, c'est l'heure!
Je me glisse sans bruits faisant
Dans la cabine côté curé, s'entend

A genoux sous la tablette, j'attends
Il entre et s'installe, innocent
Et lit son bréviaire, en attendant
Arrive enfin le premier croyant

On dit de moi qu'en plus d'une bouche
De déesse, j'ai des doigts de fée
Je laisse leur talents s'exercer
Sur le bas du curé et ses différentes couches

Il n'a rien senti comme je retrousse
Sa soutane, telle une housse
Puis c'est au tour du pantalon
Que je déboutonne, ce n'est pas long

Cette fois il a dû sursauter,
Mais la confesse a commencé
Là où il est, il est coincé,
Car réagir serait avouer
Que les secrets des confessés
Cet endroit ne peut les garder

Je poursuis mon tripotage
Tâte le matos, du vingt ans d'âge
Encore un peu endormi, mais
Je m'en vais le réveiller

Les queues, quand je m'occupe d'elles
Ne restent pas flasques bien longtemps
Elles durcissent vite, surtout celles
Qui sont au repos depuis un temps

Je glisse ma petite main douce
Dans sa braguette maousse
La verge est déjà bien tendue
S'attendant peut-être à un cul

Non, belle bite, point n'est farouche
Aujourd'hui ce sera une bouche
Mes doigts n'en font pas le tour
Dieu gâte ses prêtres, c'est du lourd

Et là, fait étonnant,
Son bassin il me tend
Il arrive à trouver une position
Plus confortable, le cochon

Les jambes écartées, il attend,
Peut-être même considérant
La chose comme n'étant pas pécher
Car point de trou à pénétrer

C'est un point de vue qui se défend
Mais ce n'est pas le bon moment
Car mes lèvres entourent son gland
Et ma langue suit le mouvement

Je la prend plus en avant
Aspire et serre, très lentement
Cependant que plus haut, ignorant
Superbement ces doux tourments
Le révérend donne bien le change
Tandis qu'en bas, ça me démange

Elle grossit encore en bouche
Bat et palpite, et moi je louche
Plus de vingt centimètres, à la louche
J'aurais dû emmener des rince-bouche

Je l'entend hésiter alors qu'il
Donne au pénitent sa pénitence
Je joue bien de ma langue agile
Son pénis dans ma bouche danse

Est-ce maintenant, là, tout de suite
Que va enfin s'exprimer sa bite?
Le point de non retour est-il atteint?
Ses reins semblent dire "Ça vient!"

Et c'est dans un dernier soupir
Que sa verge tumescente expire
Avaler ou non, telle est la question
J'opte, tant se faire que peut, pour l'abstention

Mais la vie est faite de situations
Où excitation vaut bien raison
Comprenez la chose comme il vous siéra :
Avalera ou avalera pas?

Le curé sortit précipitamment
Du confessionnal ainsi profané
Pour ma part je pris plus de temps
Et me rafraîchit au bénitier

De cette histoire, rien à tirer
Ni morale, ni veuve éplorée
C'était pourtant bien l'objet
De ma visite en ce lieu sacré

Rimes coquinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant