L'âge augmentant
Et la vue baissant
J'étais allé consulter
L'ophtalmo de mon quartierOrdonnance en main,
Je cherchais un opticien
Mais le plus proche que je trouvais
Avait depuis peu ferméOn se rend au centre commercial
Moi et ma patience proverbiale
En plein mois d'août, ici comme ailleurs
Il n'y a personne, un vrai bonheurJ'avise un magasin Krys
Tranquillement je m'y glisse
Il semble fraîchement installé
Tout y est neuf, propre et rangéIl y a une jeune femme au comptoir
J'espère que je n'arrive pas trop tard
Son beau visage est encadré
De ses cheveux noirs et lissésJe lui explique les raisons
De ma visite dans sa maison
Elle me demande de la suivre
Dans un salon décoré de livresElle revient avec une sélection
De montures pour verres ronds
Je les essaie en prenant mon temps
Ce que je vois est trop tentantElle porte elle-même des lunettes
Étroites qui lui donnent l'air coquette
Plutôt coquine, c'est le bon mot
Je lui caresserai bien le dos
Et tout le reste aussi d'ailleurs
Mais je m'égare avec bonheurElle porte une jupe plissée jolie
Et des souliers noirs et vernis
Un pull peut-être un peu étroit
Vient joliment compléter çaEt c'est bien là où le bât blesse
Car si sa jupe est loin des fesses
Son pull, lui, la moule si bien
Qu'on peut très bien voir ses seinsImpossible de dire si la vendeuse
A choisit sa tenue en connaisseuse
On devine presque, en y regardant,
Les marques de ses sous-vêtements
De la dentelle, je dirai, et des rubans
Pour le savoir, les lui retirer, lentementVient le moment des réglages,
Quand se rapprochent nos visages
Il suffirait de peu pour que nos bouches
Par accident ne se touchentLa tension devient palpable
Mais de rien je ne me sens capable
Il faut dire que ses pare-chocs
En imposent mais aussi m'évoquent
Nombre de situations scabreuses
Où les seins de ma jeune vendeuse
Seraient la star d'un show obscène
Où je ferai le stand-up sur scèneElle s'avance un pas de trop
Et ses seins touchent mes pectoraux
Elle sursaute, recule et tremble
Nous nous excusons ensemblePuis nous rions doucement
De cette timidité d'adolescent
Que nous avons pareillement
Moi aussi, après quarante ansPuis j'essaie les verres de contact
Elle me montre, avec tact
Comment les mettre et les enlever
Je m'y prend mal, ça fait pleurerElle s'approche et d'un geste doux
Essuie la larme sur ma joue
Malgré ses airs de sainte-nitouche
Je l'embrasse sur la boucheC'est un jeu qui peut se terminer
De deux façons, bien fixées
Soit elle me gifle sans hésiter
Soit elle répond à mon baiserNon seulement elle m'embrasse
Mais elle s'installe sur mes genoux
Avec sa langue elle agace
La mienne, c'est si douxMes mains descendent naturellement
Sur ses fesses, et les englobent
Retroussent sa jupe, doucement
Pendant qu'elle me mordille le lobeElle s'arrête et me glisse à l'oreille
"Attends-moi là, je reviens!
Je vais fermer le magasin"
Assis, je suis son conseil
Et je ne suis pas déçu
Car elle revient nueElle s'agenouille sans attendre
Tandis que je me défais
Saisit prestement mon membre
Et commence à me branlerElle a gardé ses lunettes
C'est définitivement coquine
Qu'à force de branlette
Elle s'occupe de ma pinePuis vient le moment que
Je n'attendais que trop bien
Elle attrape doucement ma queue
Avec ses deux seinsElle monte et descend, variant la pression
Sa peau douce qui glisse, quelle sensation
Puis, après quelques vas-et-viens,
Qu'elle fait par ailleurs très bien
Elle décide de se pencher
Pour y goûterBranlette espagnole ou pipe gourmande
Entre les deux ma queue balance
Une chose est sûre : j'en redemande
Je veux prolonger cette danseMais elle relève sa jolie tête
Je vois ses lèvres qui me tètent
La base de mon membre pénien
Prise entre ses deux seinsEt alors elle me regarde
Et ce que je vois dans ses yeux
Vaut bien toutes les scènes hard
Que j'avais imaginées pour nous deuxUn tel degré de libido
Dans un simple regard
Provoque spasmes et sursauts
Au bout de mon dardPeut-être était-ce un piège
Qu'elle avait préparé
Je me cambre sur le siège
Elle a le temps de se retirerMais elle reste devant
Au moment de jouir
Ma queue qu'elle tient fermement
Gicle sur son sourireVoilà pourquoi elle a gardé
Sa belle paire de lunettes
Elle n'est pas aveuglée
Coquine et coquetteElle en a eut aussi
Sur son cou et ses seins
Pendant que redescend mon vit
Je me sens plus que bienJe l'ai aidée comme j'ai pu
À tout nettoyer
J'aurai aimé goûter son cul
Il avait l'air bien fraisC'est en arrivant chez moi que j'ai réalisé
Qu'occupé comme j'étais à me faire sucer
Je ne lui ai pas dit ma paire préférée
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Rimes coquines
PoésieUn essayage de bikini qui dérape, une rencontre inattendue au bord d'une route, la piscine d'un hôtel presque vide, une randonnée polissonne... Autant de situations, autant de rencontres, autant de fantasmes que je vous invite à découvrir.