Lingerie fine

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Chambre soixante-neuf, on dirait un cliché
Mais c'est notre chambre, à l'hôtel étoilé
Où ma maîtresse et moi aimons nous retrouver
Pour des cinq à sept qui peuvent s'éterniser

Cette fois encore, elle a su m'étonner
Dos à la fenêtre, une jolie robe d'été
Elle me montre le fauteuil où je dois m'installer
En fond sonore, d'agréables sonorités

Elle fait d'abord glisser sa belle robe fleurie
Pour dévoiler dentelles et soie, fine lingerie
Je ne l'avais pas vu, mais elle porte talons hauts
Bas noirs et bandes dentelle, tout en haut
Un porte-jarretelles vient rehausser sa tenue
J'imagine qu'il doit bien mettre en valeur son cul

Car elle ne porte pas de culotte, ma belle
Et un soutiens-gorge noir, en dentelle
Relève ses seins lourds et plantureux.
Enfin sur son cou un camée audacieux
Marque la frontière entre le corps sensuel
Et l'esprit, la raison, opposés au charnel

Elle s'approche et s'assoit sur mes genoux
J'ai mal tellement je bande, je crois devenir fou
Sorti de nul part, un bandeau pour les yeux
Comme ceux que l'on mets pour dormir mieux
Elle me le noue sur la nuque dans un geste qui
Répand autour de moi son parfum exquis

Puis avec une douceur mesurée
Elle m'aide lentement à me déshabiller
Elle me guide ensuite et m'allonge sur le lit
Glisse vers mon visage, et embrasse mon vit
Je pose mes deux mains, une par fesse
Les écarte et soudain lentement elles s'abaissent

Nous faisons honneur au numéro de la chambre
Je ne la voie pas mais j'imagine sa peau d'ambre
Puis elle se dégage et se rapproche du bas
Et la fameuse surprise, elle intervient là

Ce n'est pas une langue mais deux qui prennent
Soin de ma bite et doucement l'amènent
Juste au bord de l'orgasme, et puis s'arrêtent.
La troisième larronne s'approche de ma tête
Un parfum inconnu, de grandes lèvres charnues
Et, sans prévenir, me présente son cul

Une nouvelle odeur, une chatte épilée
Je caresse ces fesses, que je ne connais
J'y mets les doigts, j'hésite puis j'y vais carrément
Je joue moi aussi de la langue, lentement
Et obtiens en retour quelques gémissements

Elle commence à bouger et fait glisser son sexe
Amène son clito à portée de mes lèvres
La mignonne est douceur, odeur et sans complexes
Elle ondule bien et me donne la fièvre

Pendant tout ce temps ma maîtresse ne chôme pas
Elle me branle, elle me lèche, elle s'occupe de moi
Puis je la sens qui vient sur moi à califourchon
Mettre le bout de mon chibre au contact de son con

Elle est trempées et chaude, non, ardente plutôt
Je la sens hésiter à s'empaler trop tôt
Mais elle est prête, en fait, et attends par plaisir
Juste satisfaite de faire monter le désir

Enfin, très lentement, elle s'assoit sur ma queue
Je la sens pénétrée, c'est humide et soyeux
Elle pousse un petit cri quand j'arrive en butée
Une poussée du bassin que je ne peux empêcher

Du mouvement au-dessus que je ne peux pas voir
Les bougresses s'animent, moi je suis dans le noir
Peut-être s'embrassent-elles, comment le savoir?
Une certitude : je vis un moment rare

Maintenant je le sais, grâce aux bruits d'embrassade
Enlacées elles doivent être, mes belles dryades
Nues toutes deux, lèvres et langues, je les vois en pensées
Et de fait, je me retrouve pas très loin d'exploser

Recentrons-nous sur ce cunni qui fait son effet
L'inconnue se presse sur moi pour me gober
Puis elle se penche en avant et je sens sa bouche
Là où mon sexe et celui de ma maitresse se touchent

Elle lèche et puis suce mon chibre et sa chatte
Puis s'arrête, et gémit, la belle acrobate
Nous sommes comme un cercle de vice plus que de vertu
Dont chaque arc tient au suivant par la grâce du cul

Et par cette même grâce nous sommes coordonnés
Et un accord silencieux nous fait nous abandonner
Aux vagues du plaisir qui secouent nos corps
Nous plongeant dans d'orgasmes inconnus jusqu'alors

Au moment du climax nos corps se sont tendus
Prêts à accueillir l'onde des âmes perdues
Car à cet instant nous avons décollés
Gémit, crié, jouit, puis tout est retombé

Au matin je me réveille à côté d'elle
La maîtresse de mon cœur, ma terre, mon ciel
Elle me dit, amusée devant mon désarroi :
"Je te la présente demain, ne t'inquiètes pas..."

Rimes coquinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant