Rimes coquines

Essayage

Au début de l'été, au centre commercial
Avec mon amoureuse, nous flânons mains en mains
Quand elle avise, près du restaurant hallal
Un tout nouveau magasin

"Lingerie et bikini", voilà pour l'enseigne
Elle m'entraîne dedans, ou le calme règne
J'y suis le seul homme, il n'y a que des femmes
Clientes et vendeuses, toutes jolies dames

Elle fait une sélection de maillots de bain
Puis entre dans une cabine où je la suivrai bien
Et contre toute attente, mon vœu est exaucé
Nous y sommes tout deux, et le rideau tiré

C'est une grande cabine, et il y a la place
D'un défilé privé, pour qui a de l'audace
Je m'assoie sur le banc, et elle, à l'autre bout
Se déshabille lentement, puis enfin enlève tout

Le tout premier modèle est très affriolant
Un haut double-bretelles, décolleté, pigeonnant
Le bas est échancré et exige maillot fait
Ça tombe plutôt bien, ma belle est épilée

Elle en essaie un autre, puis un autre, encore un
A chaque changement, elle est nue, à portée de main
Mon trouble doit se voir car elle fixe ma braguette
Qui comprime ma queue depuis belle lurette

Elle s'approche, un peu timide, oublie de remettre le bas
Sans la quitter des yeux, je défais mon bermuda
Elle s'agenouille alors et s'empare de ma queue
La lèche, la prend en bouche, et pompe du mieux qu'elle peut

"Tout va bien, madame?" fait une vendeuse, non loin de là
Elle avale sa salive et répond que ça va
Puis elle y retourne, monte et redescend
Le long de mon chibre turgescent

Le temps nous manque un peu, il va falloir faire vite
Un quickie en cabine, elle s'assoit sur ma bite
Alors que nous approchons de la conclusion
Le rideau s'entrouvre, avec un "Oh, pardon!"
Il ne nous en faut pas plus pour terminer ici
Et l'une sur l'autre jouir tous les deux sans bruit

En passant à la caisse, le regard malicieux
De la caissière vient se poser sur nous deux
Un petit sourire, plus qu'une politesse
Elle a les yeux qui sentent les fesses

Au moment de ranger les achats, ma copine
Découvre au fond du sac une carte annotée
La jolie voyeuse, cette gourgandine
Son numéro nous a laissé...