Ma cheffe

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Depuis hier, mon chef
Est un heureux retraité
Je l'aimait bien, Mr F.,
Après toutes ces années

Ça fait maintenant un mois
Sans personne au-dessus de moi
Je m'habitue, ma foi
À cette organisation-là

Et le directeur est venu
M'annoncer avoir trouvé
Une nouvelle recrue
Pour venir m'encadrer

Le lendemain elle m'attends
Cette nouvelle recrue
Et quand je dis nouvelle je ne mens
Elle me prends au dépourvu

Car il s'agit bien d'une femme
Et de celles qu'on acclame
Avec tous ses attributs
Toute en jambes, yeux et cul

Elle se présente posément
Sa voix est douce, étonnamment
Mais une apparence stricte
Que dément son visage angélique

Lunettes à monture noire
Tailleur ajusté, doublure cougar
Chignon bien attaché
Frange bien coupée

J'ai dû la faire répéter
Occupé comme je l'étais
À la mater de haut en bas
Je crois qu'elle m'a grillé, là

Alors elle m'a bien fait comprendre
Que pour qu'on puisse travailler
Je devais rester concentrer
Il y a du travail à rendre

Mais j'ai vu en coin
Un charmant sourire
Moi aussi je sais lire
Mes contemporains 

On a passé la journée 
Presqu'entièrement ensemble
Et le temps à filé
Une bonne journée, il semble

Le soir j'étais vraiment vanné
Sans me toucher elle m'a vidé
Je n'ai pas tardé à me coucher 
Mais c'est à elle que j'ai rêvé

Elle est différente
Complètement désinhibée
Je demande ce qu'il me chante
Tout, elle me l'accordait

De retour à mon bureau
J'ai du mal à me concentrer
Plusieurs fois elle est passée
Pour me rajouter du boulot

C'est juste un rythme à prendre
Et ça, il faut le comprendre 
Une fois qu'on est dans le bain
Tout ça se passe bien

On s'est bien accordé
Et notre relation était 
Plus binôme que hiérarchique
Moi, casual, elle plutôt chic
Un couple bizarrement assorti
Sans les problèmes de lit

Et un jour le gros dossier
Celui que tous redoutait 
Du prestige, mais du travail
On s'y mets, vaille que vaille

Mais qui dit gros dossier
Dit heures sup' à la clé
On se retrouve souvent
Tous les deux, s'acharnant
Pour terminer le job
Personne ne se dérobe

Ça dure quelques mois
Le temps de s'habituer
Et quand ça se termine, là
Quelque chose va me manquer

J'ai l'impression que pour elle aussi 
Et son regard a changé
Parfois je me demande si
On ne se sentirait pas attirés 

Le lendemain, un entretien
Notre dossier est passé en revue
Le résultat : plutôt bien
Ses yeux sentent-ils le cul?

Il se passe encore quelques temps
Et elle me demande gentiment
Si j'aurai le temps ce soir
Pour faire quelques "devoirs"

J'ai été surpris par le mot
Mais je me rends dans son bureau
Nous sommes seuls, à cette heure-ci
Quand elle me parle, ses yeux sourient

Mademoiselle Q. se lance,
M'annonce qu'elle va être directe :
OK pour mes compétences,
Que dire de ma braguette?

J'en reste un moment sans voix
Mais je sens mon sexe, plus bas
Qui réagit avant ma tête
L'homme, finalement, n'est qu'une bête

Je bredouille un "pardon?"
Qui me fait me sentir con
Elle me regarde, et, du menton :
"Enlevez votre pantalon."

J'obéis sans réfléchir 
Elle m'intimide, il faut le dire
Mais ma queue est autonome
Et bat comme un métronome

Je vois ses yeux descendre
Lentement sur l'objet du délit
Elle n'hésite pas à se fendre 
D'un "Mh… Plutôt joli!"

Sa jupe, elle la retrousse
Et s'assoit sur mes genoux
Et l'air de rien, un peu en douce,
Passe ses mains sur mon cou

Elle dénoue ma cravate sensuellement
Puis, de nouveau debout, descend lentement
Elle refait le nœud juste sous le mien
Serre ce qu'il faut pour assurer le maintien

Puis elle plonge dessus et l'embouche rapidement
Je sens presque sa glotte chatouiller mon gland
Elle remonte aussi vite, en y laissant
Assez de salive pour le rendre glissant

Elle se relève encore et retire sa culotte
C'est à ce moment que les choses deviennent hot
Elle m'enjambe et autant que faire se peut
D'un seul mouvement se pénètre sur ma queue

On échappe tous deux râles et gémissements
Plus de marche arrière, il n'est plus temps
Alors que je suis enfoncé jusqu'au fond
D'un geste rapide, elle défait son chignon

Puis ouvre son corsage et libère ses seins
Je plonge le nez dedans, parce qu'elle le vaut bien
Ils sont comme je le pensais, larges et pleins
Tandis que sur ses fesses se promènent mes mains

Elle commence à bouger, de haut en bas
Puis ondule des hanches, souple comme un chat
Je ne suis pas sûr de tenir longtemps
Mais la cravate, en bas, m'y aide grandement

Elle accélère le rythme et gémit plus fort
Je m'étonne de tenir autant, un record
Ses mouvements deviennent plus brutaux
D'un geste elle achève de retirer le haut

Les lunettes volent aussi, puis elle se relève
Un répit, je suppose, avant qu'elle ne m'achève
Elle me branle, me lèche et me suce un peu
Et méthodiquement, refais le nœud

Elle revient sur moi et recommence la lime
Accélère à nouveau, un obscène pantomime
Gémit de plus en plus, je crois défaillir
Mais le nœud est bien fait et m'empêche de jouir
Elle pousse deux petits cris, adorables et aigus
C'est ainsi que jouit mademoiselle Q.

On reste enlacé un instant après l'effort
J'ai beau me concentrer, rien ne sort
Puis elle se retire, et m'enlève la cravate
Moi, je n'ai d'yeux que pour sa chatte
Elle va s'asseoir lentement sur le bureau
Mon sexe vibre, il veut jouir, le salaud

Elle pose alors son pied menu
Juste au-dessus des testicules
Et il ne m'en faut pas plus
Pour que dans un spasme j'éjacule

Elle me regarde, et avec son sourire joli :
"Good job", elle me dit

Rimes coquinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant