Nous étions trois jeunes à nous retrouver
Les jeudi et samedi, au marché
Pas pour y faire nos emplettes
Ni pour y conter fleuretteNous étions déjà du métier
Apprentis pour commencer
Chacun aidant nos pères
Et les rendant très fiersIl faut dire que l'artisanat
N'attire plus trop ces temps-là
Mais on ne peut pas dire ça
À propos de nous troisÇa a commencé par une sympathie
À la pause, vers huit heures
On se retrouvait vers l'épicerie
On était comme frères et sœurIl y avait Seb, l'aîné du boucher,
Brun, petit et râblé,
Jeanne, la blonde crémière,
À l'admirable derrière
Et moi, le fils du boulanger
Grand, châtain, et baraquéOn discutait de nos métiers
Des difficultés à exercer
Des plaisirs qu'on en tirait
Et de l'avenir qui se profilaitOn parlait aussi de nos rêves
De nos loisirs, de nos hobbies
Mais n'ayant que peu de trêves
Peu de temps pour, c'est ainsiDeux fois par semaine, on se voyait
De tous les moments c'était les meilleurs
Une amitié confiante et méritée
N'est-ce pas le secret du bonheur ?Et puis un jour Seb n'est plus là
On est allé voir son papa
"Il a eu un accident de moto!"
"Il est à l'hôpital, au repos"Évidemment, qu'on est allé le voir
Rien de grave pour notre ami
Mais il devait garder le lit
Et des anti-inflammatoiresJeanne et moi on continuait
À prendre nos pauses à deux
Seb et ses blagues nous manquaient
Mais on discutait mieuxC'est devenu autre chose
Que juste une simple amitié
Jeanne, plutôt réservée
S'était mise à beaucoup parlerPuis Seb est enfin sorti
Et pour fêter ceci
On a trouvé un chalet
Au bord d'un lac, qu'on a louéChacun y a apporté
Ses meilleures spécialités
Viande à griller et charcuterie
Pains de toutes sortes et pâtisseries
Et des fromages de tous horizons
Nous n'aurons pas faim dans cette maisonPas soif non plus d'ailleurs
Jeanne apporta quelques bouteilles
D'un ami de son père, de bon conseil
Qui fit notre bonheurLe soir même c'est arrivé
Nous avions tous bien mangé
Mais restait un vide à combler
Tous les trois, on s'est trouvéOn était allé ses baigner
Et elle nous a bien étonné :
Une fois entrée dans l'eau,
Jeanne enlève son maillotDu coup on s'est aussi déshabillé
Et puis on s'est rapprochés
Même si l'eau était un peu froide
On l'avait tous deux bien roideÇa a commencé par des caresses
Moi sur ses seins, Seb sur ses fesses
Puis Jeanne est sortie en courant
Petite danse sur le bord, lentementDu coup on l'a suivie quand
Elle est rentrée dans le chalet
Elle nous attendait, séchée
Et toujours nue, sur le divanOn a repris où on en était
Mais Jeanne était plutôt pressée
De Seb, elle attrape la queue
Le suce de son mieux
Et, à quatre pattes
Me présente sa chatteLe boulanger que je suis
L'enfourne sans cérémonie
Elle est chaude et bien mouillée
J'espère juste que je vais durerElle a vraiment un très beau cul
Avec souplesse, elle le remue
Il est ferme mais généreux
Fait pour accueillir ma queuePuis on change de position
Seb profite de son con
Pendant qu'elle referme sa bouche
Sur mon sexe, elle louche"Je vous veux en même temps"
Fait-elle en soupirant
Avec Seb, on n'a pas compris
Tout de suite ce qu'elle a ditMais c'est venu en le faisant
D'abord Jeanne me chevauchant
Et Seb, ce gros chanceux
Dans son cul, lui mets sa queueJeanne gémis de plus en plus
Tandis que Seb lui lime l'anus
Moi je suce ses seins
Qui se balancent bienPuis, dans un dernier effort
Nous avons jouit presqu'en même temps
Il y a eut jets et gémissements
Et Jeanne a osé un "Encore!"Nous étions affamés
Chacun des autres, et
Donc nous l'avons refait
Une bonne partie de la soiréeEt le lendemain aussi,
Avant de repartir
On ignorait, en venant ici
Qu'on allait autant jouirLe jeudi d'après on était là
À la pause, tous les trois
On a rit, en repensant à
Ces moments de joieDepuis le temps est passé
Il ne nous a pas épargné
Il y a eut des accidents
De la vie, des déménagementsLongtemps, J'ai repensé
A ces deux jours de rêve
À Jeanne, et à ses lèvres
Et cet "Encore!" qui en sortait

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Rimes coquines
PoetryUn essayage de bikini qui dérape, une rencontre inattendue au bord d'une route, la piscine d'un hôtel presque vide, une randonnée polissonne... Autant de situations, autant de rencontres, autant de fantasmes que je vous invite à découvrir.