Chapitre 16

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Après avoir pleuré pendant un long moment, je relevais la tête.

Le silence des cachots était lourd et pesant et je ne saurais déterminer depuis combien de temps j'était assise ici, mais je pouvais dire que cela semblais être une éternité.
Les murs étaient si épais qu'ils ne laissaient passer aucun bruit. Personne ne m'avais entendu lorsque j'avais hurlé et je pariais que Julien expliqué mon absence par une simple maladie.

Je soupirais.
Le seul point positif était que mes yeux commençaient a s'habituera la pénombre et je discernais assez bien ma prison.
Les barreaux étaient classique; des barreaux de fer et des murs de pierre.
Je remarquais soudain qu'on avait gratté le mur et je me levais tant bien que mal pour aller voir cela de plus près. Je n'avais que sa a faire, après tout !

Mes jambes ne purent soutenir longtemps mon poids et je me mit a me traîner sur le sol. Je me servis de mes mains pour m'avancer et laissais glisser le reste de mon corps, tel une sorte de pingouin blessé sur la banquise.
La comparaison me fit rire.
Je me rendit compte que je riais alors que j'était emprisonnée et je me demandais si je ne commençais pas a devenir dingue.

J'arrivais près du mur et plissais les yeux pour discerner ce qui y avait été gravé.
Je fit glisser le bout de mes doigts sur le mur et parvint a lire ce qui y était écrit :

LUKE

Je devinais donc que j'était dans la cellule de l'un des garçons perdus, nommé Luke. C'était bon a savoir !
Je soupirais et m'adossais au mur.

Quelques heures plus tard, j'entendis distinctement le bruit de la porte. Je levais la tête et entendis des bruits de pas.
Pourvus que cela ne soit pas Julien qui revienne se défouler sur moi..
Mon coeur s'accelera et les souvenirs de la torture se bousculèrent dans ma tête, tandis que les bruits de pas se rapprochèrent. Je me recroquevillais sur moi-même en geste de protection.

-Elsa ? T'es la ?

Je relevais la tête. Je connaissais cette voix !

-Alicia ?

-Oh lala, ça va ? Julien t'a fais du mal ?

-Quelques coups de fouets... Dis-je doucement.

-J'ai trouvé ta chambre vide et j'ai tout de suite deviné qu'il t'avais enfermé ici. Tient voila une petite lampe et quelques trucs a manger. Je t'ai même apporté un livre pour t'occuper ! Ne t'inquiete pas, Elsa, je vais te sortir de la !

Pendant qu'elle disait cela, elle m'avais tout donné a travers les barreaux et avait allumé la lampe. Je voyais clairement son visage et cela me rassura. Je rampais doucement vers elle et elle me regarda avec de gros yeux.

-C'est pas vrai.... J'aurais jamais cru qu'il ne te fasses du mal ! J'arrive pas a le croire qu'il ai pu te torturer comme ça !

-C'est rien... Dis-je doucement. Ça n'aura bientôt plus d'importance ! Il faut juste que l'on s'en aille d'ici le plus vite possible.

-Je m'en occupe, tient bon Elsa !

Elle tourna les talons et s'en alla.
Je lui en était reconnaissante, car grâce a elle, je n'était plus dans le noir et pouvait manger et de divertir un peu.
J'installais la lampe près de moi et prit le tissus dans lequel elle avais enveloppé la nourriture.
Il y avais du pain, du fromage, un bout de jambon et des chips.

Je souris et grignotais tranquillement en prenant mon livre.
Peter Pan de J. M. Barrie. 

Je souris et commençais a lire.

Plusieurs heures plus tard, la porte grinça a nouveau.

Je me levais précipitamment et remarquais que mes forces revenaient grâce a la nourriture que m'avais apporté mon amie. Je lui en était très reconnaissante.
J'eteignis précipitamment la lampe, prit mon livre et la nourriture qui me restait, et cachais tout cela sous le petit lit de paille de ma cellule.

Peter PanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant