Peter Pan

Chapitre 27

"Lorsque le vent soufflera, je serais prêt de toi"

Je me redressais brusquement, avais-je vraiment entendu cette voix ou avais-je rêvé ?

Je me levais du lit. Je n'avais aucune idée de l'heure, car cela faisais un bon moment que je n'étais pas sortie de cette cabine. L'idée de croiser Christina, Malcolm et Harrison ne m'enthousiasmais pas.

Je m'apprêtais a me changer, car j'étais habillée de mon simple pyjama, lorsque soudain me fenêtre s'ouvrit brusquement, du a un violent coup de vent. Je sursautais, surprise, puis me dirigeais vers celle-ci pour la refermer. Mais une ombre surgit et s'engouffra dans la chambre. J'examinait la chose qui se tenais devant moi. Elle était légèrement noire, a peine transparente, mais l'on voyais deux lumières blanches semblables a des yeux et je pouvais deviner les contours d'une forme humaine.

Prise de peur, je reculais lentement, tandis que l'ombre se rapprochais de moi au fur et a mesure. Je finis par être piégée contre le mur, tandis que l'ombre se rapprochais toujours de moi. Toute tremblante et ne sachant pas quoi faire, je fermais les yeux, attendant qu'une douleur forte se fasse sentir.

Mais rien de tout cela n'arriva. L'ombre se colla presque a moi, s'approcha de mon oreille et murmura : "Lorsque le vent soufflera, je serais prêt de toi".

Je reconnus immédiatement la voix.

C'était celle de Peter Pan.

-Wendy !

Je m'approchais de l'ombre.

-Wendy !

Le son de sa voix commençais a m'inquiéter, il ressemblais a une sorte de plainte.

-Wendyyyyyy !

L'ombre me caressa la joue et s'éloigna.

-Attend !

Mais l'ombre venais déjà de disparaître. Je restais la, immobile et bouleversée. L'ombre paraissais désespérée . Je savais que l'ombre n'étais pas Peter, c'étais seulement une partie de lui. C'étais la partie qu'il avais perdu. Pourquoi appelait-il cette Wendy ? Pourquoi l'avais-t-il fais devant moi ? Je sentais une légère pointe de douleur et de jalousie de dévorer les entrailles.

J'entendis un bruit de porte et Julien entra.

-Elsa, ça va ? Tu es réveillée ?

-Oui.

-Tu n'es même pas habillée, regarde, tu es encore en pyjama.

Je baissais les yeux et me rendis compte de ma tenue. C'était une simple petite chemisette de nuit, qui épousais joliment mes formes couleur de lait. Je savais qu'il était imprudent de me présenter ainsi devant Julien, mais j'étais si confuse par ce qui venais de se passer que je n'y prêtais pas attention.

-Ah, excuse moi.

Je me relevais et cherchais ma robe du regard. Julien s'approcha de moi, me dévorant du regard.