Peter Pan

Chapitre 7

Peter volais a toute vitesse.

Le vent fouettais mon visage et mes cheveux s'envolaient en tout sens.
Le soleil brillais et il faisais bon. Je fermais quelques instants les yeux, respirant a plein nez une douce odeur de miel, venant du pays imaginaire, mêlée a celle de Peter Pan.

-Regarde, me dit-il en ralentissant.

J'ouvrais les yeux et observais. C'était une petite plage de sable fin.
Il se posa doucement et je m'arrêtais, respirant l'odeur de la mer.
Je m'approchais de l'eau et vit mon reflet.
Mon rêve me revint en mémoire brusquement.

"Je te fais don de la beauté"

Je revit dans ma tête le visage de cette sirène.... et ses mains....

-Sa va ?
La voix de Peter me sortit de ma rêverie.

-Ah, heu oui ! Dis-je en souriant.
-Viens !

Il m'entraina joyeusement.

-Mais oui ! Je sais ! M'écriais-je après quelques minutes de réflexion.

Il tourna la tête et attendit une explication a mon enthousiasme soudain.

-On es dans le rocher en forme de tête de mort !

Il sourit et continua a voler.
Tandis que je le suivais, le sable fin ce faisait de plus en plus humide. Bientôt, des flaques d'eau de plus en plus grandes apparurent et je devais sauter de rocher en rocher pour ne pas me mouiller les pieds.

-Tu peux voler, tu sais ! Dit-il amusé.
-J'ai l'habitude de marcher, répondis- je.
A ces mots, il se figea et ses yeux s'écarquillèrent. La même expression de tristesse apparut sur son visage.
Ne sachant que faire, je sautais légèrement, et m'envolais.
J'était prête a tout pour enlever cette expression de tristesse sur son visage.
Il tourna la tête et se remit a voler pendant que je le suivais toujours.

Nous étions maintenant dans une grande salle vide. J'entendis Peter soupirer.

-J'avais chaché le trésor ici, on faisait une chasse au trésor. Les garçons devaient le trouver. Malheureusement, quelqu'un d'autre l'a trouver avant eux.

-Qui donc ? Demandais-je.

-L'horrible, l'immonde, le monstrueux.... Capitaine Crochet.

Le visage de Julien me revint en mémoire.

-Qu'est-ce qui c'est passé exactement ? Demandais-je curieuse.

-Ce jour-la, j'avais chaché le trésor ici. La chasse au trésor avais commencé et j'attendais que les garçons le trouvent. J'ai attendu longtemps... trop longtemps. Alors je suis revenu ici, et j'ai vu que le trésor avais disparut.... en même temps que trois autres garçons perdus : Luke, Calum, Ashton et Michael. Je passe mon temps a les chercher, et je croit que Crochet les a cacher chez les humains, pour les faire grandir. Mais je les retrouverais !

-Il y a d'autres garçons perdus ? Je savais pas ! Harry, Niall, Liam et Zayn ne m'en ont pas parler !

-Ils n'aiment pas en parler car leurs amis leurs manquent....

Je comprit donc ce que Peter faisait pendant toutes ces heures dans le monde des humains...

-Bon, allez je doit te montrer autre chose maintenant ! Dit-il.

Et avant même que j'eu le temps de respirer, il me jeta sur son dos a nouveau et fonça vers le ciel. J'avais maintenant l'habitude de voler de cette façon et je me détendais. Je tendais les bras et criais.

-Wouhouuuuuuuuuuuuuuuu !

J'embrassais le vent, parfaitement a l'aise. J'avais vraiment l'impression d'etre faite pour sa.

-Bon, maintenant tu vas devoir deviner l'endroit ou l'on es les yeux fermes ! Dit Peter joyeusement en me bandant les yeux.

Je savais que cela ne servait a rien de protester et je trouvais ce jeux amusant. Il me posa délicatement et je me sentis m'enfoncer dans quelque chose de mou. Je tentais de m'accrocher a quelque chose mais ne trouvais rien. La chose sur laquelle j'etait assise bougeait lentement.

-C'est un animal ? Demandais-je.

-Non ! Répondit-il amusé.

Je me sentis m'enfoncer encore plus et commençais a sentir de la peur au fond de moi. J'etait incapable de me contrôler. Je m'enfoncais de plus en plus et je commençais a me débattre.
Soudain, je me sentais tomber doucement.

-Peter ! Criais-je.

J'attendais mais rien ne se produisait. J'entendit sa voix au loin m'appeler. J'essayais d'enlever le bandeau de mes yeux mais il avait serrer le noeud trop fort.

-Peter.....

Et si il l'avais fait exprès ? Voulait-il me renvoyer a l'orphelinat tout de suite ? Cette pensée me fut douloureuse. Je sentis soudain des mains me saisir et me remonter. Je me calais contre lui, rassurée.

-Je suis la... dit-il d'une voix rassurante en enlevant le bandeau de mes yeux.

-J'ai crut que tu m'avais abandonner ! Dis-je doucement.

Il prit mon visage dans ses mains et me regarda droit dans les yeux.

-Je t'abandonnerais jamais, Elsa.

Je me sentis frémir légèrement, et souriait.

-Bon, on était où alors ? Demandais-je.
-Dans les nuages .

Je me retournais et vit que j'étais debout au dessus de tout le pays imaginaire. C'était magique. On voyais d'ici un arc-en-ciel, la mer et quelques bateaux. Au loin, on voyait une lagune, et pleins de prairies. Je savais que ce paysage était unique, et que personne ne pouvait en trouver de semblables dans le monde des humains.
J'entendis soudain mon ventre gargouiller bruyamment et je me rendit compte que j'était affamée.
Peter éclata de rire.
-Viens, on va rentrer.... on a tout notre temps pour visiter le pays imaginaire.
Il s'envola, et je le suivais.
Il avait tellement l'habitude de voler qu'il planait comme un aigle royal, tandis que j'avais plutôt l'air d'un petit perroquet inexpérimenté. Je tachais de le suivre au mieux pour ne pas le faire ralentir. Il se rendit compte que j'avais du mal a garder sa vitesse et s'empara de ma main.

Nous arrivâmes a la maison, et j'entrais dans la cuisine a toute allure, pressée de terminer de cuisiner pour assouvir ma faim. A mon grand étonnement, les garçons avaient préparé une bonne raclette.
Je m'affalais sur ma chaise et dévorait comme un ours, accompagnée de Niall.
Peter souriait joyeusement et ne cessais de re-remplir mon assiette, a l'hilarité d'Harry qui me traitais de gloutonne. Malheureusement, j'avais la bouche pleine et ne pouvais lui répondre et je dut me résoudre a lui jeter une serviette dans la figure.
Après ce repas, tout le monde s'installa dans le canapé et les fauteuils, et l'on me demanda de raconter ma vie, et les habitudes de l'orphelinat. Je leurs racontait mes habitudes monotones, leurs décrivait ma chambre toute sombre, je leurs parlait du bruit dans les couloirs la nuit, du manque d'eau chaude dans les salles de bain, des corvées pénibles a accomplir...
Je voulais qu'ils sachent a quel point ma vie avait changé grâce a eux.