Chapitre 11

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J'ouvrais doucement les yeux.
Le sol était levé depuis longtemps et je comprit que j'avais dormis tard. Je me retournais et vit qu'Alicia était partie.

Je me précipitais dans la salle de bain et me préparait a toute vitesse. Puis dévalais les escaliers et me dirigeais vers les salles ce classe.

-Tient Elsa !

Je me retournais et vit Dylan, l'un des pensionnaires.

-Ah, hum salut ! Dis-je timidement.

-Tu peux te reposer, Julien nous as dit qu'il te laissais une journée de repos !

-Cool.

Je vit Dylan se diriger vers les toilettes. Je me retrouvais donc seule pendant que tout le monde était en cour. Cela me laissait un peu de temps pour me reposer.

Je sortis dehors et trouvais le jardin beau et bien entretenus. Mais qui s'en était occupé pendant mon absence ? N'ayant aucune d'idee de la réponse a ma question, je tournais les talons.

Je remontais doucement vers ma chambre quand j'entendis de légers pas derrière moi. Je n'osais pas me retourner.

-En forme ?

Je me retournais et vit Julien, en bas de l'escalier, me regardant fixement avec un sourire. Je lui montrait mon majeur ce qui le fit sourire encore plus.

-Ça en a tout l'air !

Je levais les yeux au ciel et montait a nouveau les marches.

-Attend, Elsa !

Non, je n'allais pas attendre ! Je marchais de plus en plus mais il courut vers ma direction et m'attrapa fermement le poignet.

-Viens avec moi.

-Plutôt mourir, répondis-je fermement.

En repensant a mes paroles, je pouffais de rire.

-C'est pas drôle, dit-il.

Je levais les yeux pour rencontrer les siens, qui me regardaient fixement.

-Qu'est-ce que tu me veux ? Demandais-je exaspérée.

-Je veux juste te montrer quelque chose !

Je soupirais et le suivais a contre-coeur tandis qu'il me montrais de nouvelles chambres qu'il avait ajouter afin d'acceuillir un plus grand nombre de pensionnaires.

-De toute façon, personne voudra venir dans ce trou, dis-je méchamment. Et des qu'il te connaîtront, ils s'enfuiront en courant !

-C'est parce que j'ai essayé de te tuer que tu me parles comme sa ? S'enerva-t-il.

-Tu n'imaginais quand même pas que j'allais être heureuse de te revoir ? Criais-je.

Je vit de la colère dans ses yeux tandis qu'il se rapprochais doucement de moi.

-Retire ce que tu viens de dire, dit-il doucement.

-Jamais, dis-je déterminée.

-Tout le monde m'obeis, ici !

-Ou presque....

Je savais que j'allais un peu trop loin mais je me fichais des conséquences. Le pousser a bout m'amusait. Je sentis mon coeur battre a cent a l'heure en le voyant s'approcher de moi lentement.

-Ne t'approches pas ! Criais-je.

Il ne m'ecouta pas, et continua.

-Arrête j'ai dit putain !

Peter PanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant