Chapitre 41

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-Écoutes, Peter je sais pas ce qui te prend, mais la ça deviens dingue ton histoire. Je suis un être humain, j'ai le droit a avoir ma liberté comme tout le monde, d'ailleurs. 

Il avais le regard dans le vide et ne me répondit pas. 

-Laisses-moi m'en aller. 

-Elsa... Les habitants du pays imaginaires ne s'en vont pas. C'est pas un hôtel ici. Tu es une fille perdue, une personne qui n'es plus du monde humain. Tu appartient au pays imaginaire et j'en suis el chef. Je suis le chef des enfants perdus, ton chef. 

Je le fixais, ne sachant pas quoi répondre. 

-Et donc je t'interdis de partir avec tes parents. J'ai fait semblant de t'aider a les retrouver pour en vérité brouiller les pistes. Je voulais juste que tu finisses par arrêter de les chercher et que tu décides de rester avec moi sans penser au reste. 

-Mais je ne peux pas rester prisonnière ici ! Criais-je. 

-Si. 

Je réalisais enfin ses plans. La colère monta en moi. 

-Lâches-moi Peter ! 

Il m'attrapa puis me mit un mouchoir sur la bouche. Je me débattis quelques secondes avant de fermer les yeux... 


***


Lorsque je me réveillais, je me redressais difficilement, et papillonnais des paupières. Je tournais la tête en tout sens et regardais en tout sens. Ou étais-je ? 

Je vis des barreaux de bois. 

Je clignais des paupières a nouveaux, ne réalisant pas. 

Encore les barreaux de bois. 

Je compris enfin que j'étais emprisonnée. 

Je commençais enfin a reprendre mes esprits, en me rappelant mes derniers souvenirs. La dispute avec Peter, le mouchoir... J'étais maintenant emprisonnée dans cette cage de bois. Je tentais d'ouvrir, tapais, donnais des coups de pieds, grognais. Mais elle était trop solide. Je gémis de frustration, et posais ma tête contre les barreaux. 

-C'est pas vrai, je vais d'une prison a une autre ! 

Je soufflais et me calais contre les barreaux de la cage, afin d'être installée confortablement. J'observais, afin de comprendre ou je me trouvais. Il me semblais reconnaître les alentours et je devinais que je n'étais pas très loin de la maison de Peter. 

-Ta nouvelle maison te plais ? Demanda une voix mesquine. 

Je sursautais et vit Peter qui me regardais avec un sourire mauvais. Il s'approcha et mis ses mains sur les miennes, posées sur les barreaux de la cage. 

-Laisses-moi sortir je t'en supplie ! Soufflais-je les larmes aux yeux. 

J'étais au bord de craquer. J'en pouvais plus de ces disputes, de ces conflits. Je devais me battre pour chaque choses que j'entreprenais et j'en avais assez. 

-Pour que tu t'en ailles ? Jamais ! 

Il me regarda droit dans les yeux. 

-Tu es ma prisonnière Elsa. 

Je grognais de colère. 

-J'en ai assez ! Tu es un monstre Peter ! Personne ne t'aimes et c'est pour ça que tu es obligé d'enfermer les gens pour qu'ils restent a tes côtés ! 

Il écarquilla légèrement les yeux puis la douleur passa dans son regard, mais la colère revint en vitesse. 

-Amuses-toi bien dans ta prison, Elsa. 

Il se leva et s'éloigna. 

-Attends ! Criais-je. Peter ! 

Mais il s'en alla sans même se retourner.

Je m'allongeais et laissais les larmes couler a flot. 


***


-Psst ! 

Je me retournais, cherchant qui m'appelais. 

-Elsa ? 

-Oui ? 

Je vit une ombre s'approcher. Une personne, couverte d'une capuche s'approcha de moi. 

-C'est Alicia.  

Elle tourna la tête en tout sens, puis ôta sa capuche. 

-Qu'est-ce qui c'est passé avec Peter ? 

-On c'est disputé... pourquoi ? 

-Il est carrément devenu dingue ! Juste après être rentré avec toi, il es allé plus loin et il a crier, en tapant sur tout ce qu'il avais devant lui, en pleurant. Ensuite Liam a essayé de le consoler, mais il a été tellement violent qu'il a abandonné. Ensuite il es repartis, et quand il es revenu a nouveau je lui ai demandé ou tu étais, il m'a répondu en criant qu'on ne devais plus te parler ni aller te voir. Alors je t'ai cherché et j'ai trouvé la cage. 

-Merci... Soufflais-je. Et dit t'a pas un peu a manger ? J'ai tellement faim. 

-Ok pas de problème. Je t'en ramènes et j'y retournes, si Peter sait que je t'ai vu et parlé, il va vraiment me tuer. Je te dit, on le reconnais plus ! Il a l'air super frustré. 

Sur ces mots, elle s'enfuit en courant. Je passais la main dans mes cheveux, nerveuse. Je ne savais ce qu'il arrivais a Peter, mais les choses tournaient au vinaigre. J'étais heureuse que mes parents soient de nouveaux ensemble, mais je devais avouer que j'avais au fond de moi, un petit espoir d'avoir enfin une vraie famille. 

Si seulement j'avais un moyen de parler a Peter... 

Peter PanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant