"Si seulement il y avais quelqu'un qui pourrais m'aider..."
Voila la phrase que je me répétais dans ma tête depuis un bon moment déjà. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais enfermée dans cette foutue cage, mais j'avais l'impression d'y être depuis des siècles. Peut-être allais-je même me fossiliser a l'intérieur ?
Je grognais en tapant sur les barreaux, histoire de m'occuper un peu pour ne pas perdre les pédales. J'entendis un léger tintement. Je sursautais, puis me retournais. Le bruit n'y étais plus.
"Ça y es je suis folle !" Avais-je pensé.
Je m'étais recouchée, et avais recommencé a taper les barreaux quand j'entendis le tintement a nouveau et cette fois-ci le bruit était beaucoup plus proche de moi. Je me relevais a novueau, ceraine maintenant d'être parfaitement lucide.
-Il y a quelqu'un ?
Aucune réponse.
-Heho ? Appelais-je.
Toujours rien. Je grognais, frustrée. Puis, je vit une petite lueur s'approcher et je la reconnus. C'était Clochette !
-Clochette ! Tu es la ? Aides-moi je t'en prie ! Criais-je désespérée.
Elle me regarda quelques instants amusée. Je voyais a l'expression de son visage qu'elle s'amusais a me voir dans cette situation. Dans d'autres circonstances, je me serais sûrement vexée de la voir rire de moi de cette façon, mais a cet instant précis, j'étais trop inquiète pour me soucier de cela.
-Je t'en prie aides-moi, il faut que je parles a Peter...
Elle me regarda, et parut réfléchir. Puis elle hocha la tête, puis s'en alla a toute allure. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle avais en tête, ni ou elle allais et je devais avouer que cela me stressais. La seule chose que je voulais c'était juste sortir de cette maudite cage au plus vite ! J'espérais de tout mon cœur que Clochette voulais m'aider, car elle était mon dernier espoir.
J'attendis, des minutes, puis des heures et elle ne revenais toujours pas. J'avais finis par me dire qu'elle ne voulais tout simplement pas m'aider. Au début, j'avais été en colère, j'avais frappé les barreaux avec rage, puis avec le temps je m'étais fait a l'idée. Après tout, qui étais-je pour elle ? Une simple humaine insignifiante qui venais troubler le calme du pays imaginaire.
A la tombée de la nuit, j'avais entendu du bruit a nouveau. J'avais espéré que c'était quelqu'un qui venais avec des clefs, afin de me libérer et que je pourrais enfin fuir de cet endroit, mais c'était Liam, et il m'apportais un bon repas.
-Oh, merci ! Dit-je au bord de mourir de faim.
Il m'observa engloutir mon repas a une vitesse record, amusé.
-Je sais que c'est nul comme question, mais... ça va ? Demanda-t-il.
-Je m'ennuie a mourir, mais a part ça, je vais bien.
-Je suis désolé, je ne peux pas venir te voir dans la journée, Peter nous l'interdit. Et d'ailleurs, il fais tout pour nous occuper pendant la journée afin qu'on ne viennes pas te voir. Les garçons perdus on déjà tous protesté, en disant qu'ils voulaient venir te voir. D'ailleurs Michael a faillis faire une grosse crise de colère tout a l'heure. Mais Peter a organisé une chasse aux trésors géante, et c'est passé. Je sais pas trop quoi faire pour t'aider... Je suis tellement désolé de te voir comme ça...
-Tu n'y peux rien, Liam...
Il me sourit et posa ses mains sur mes barreaux, et les regarda comme si son regard avait pu les faire disparaître. J'en fut touchée.
A cet instant, je ne sais qu'elle idée m'a traversé l'esprit, mais j'ai eu une soudaine envie irrésistible de faire quelque chose de dingue. Une chose que personne n'aurait pu imaginer. J'étais au pays imaginaire, et après tout, tout es permis lorsqu'on s'y trouve.
Alors j'ai posé mes mains sur les siennes, et je l'ai regardé intensément.
Il m'a sourit et s'est rapproché de moi.
Et j'ai posé mes lèvres sur les siennes.
Je savais que c'était fou et injustifié. Mais a cet instant la, n'importe qui d'autre l'aurais fait. Notre baiser était doux et pleins de tendresse.
Mais j'ai entendu une voix et mon sang c'est glacé.
-Liam, vas-t'en.
La voix était sèche, claire et menaçante.
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Peter Pan
FantasyJ'ouvrais la fenêtre et criais : -Je souhaite être heureuse ! Criais-je en regardant l'étoile, Oui ! Je veux être heureuse et partir d'ici ! Une larme coula sur ma joue, tandis que le vent frais me caressais. Je l'essuyais, honteuse de pleurer sans...