Peter Pan

Chapitre 37

Comment pourrais-je faire pour retrouver papa ?

Cette question me trottais dans la tête et m'empêchais de dormir. Je me retournais encre et encore, sans pouvoir chasser cette obsession de mon esprit. Je devais la retrouver. C'était devenu capital. Certes c'était pour mon bonheur, mais surtout pour celui de ma mère. Je voulais que notre famille sois enfin réunie une bonne fois pour toute. Nous le méritions. On mérite tous une famille.

Puisque le sommeil ne venais pas a moi, je décidais de me lever et sortis de la chambre a la point des pieds.

-Tu t'en vas ?

Je reconnus la voix de Peter Pan.

-Enfin je vais...

-Tu vas ou ? Dit-il en s'approchant de moi.

Il se posta juste devant moi, a quelques centimètres. Il croisa ses bras et me jugea d'un regard dur.

-Dans mon monde.

-Pourquoi faire ?

Je sentis de la tension dans sa voix. Ses bras se crispèrent et il me fixais plus que jamais.

-Je dois retrouver mon père.

-Mais a quoi ca peux te servir ! Tu as déjà ta mère ! Ca ne te suffit pas ?

-Mon bonheur ne peut pas être complet tant que ma famille n'est pas réunie. Essaie de comprendre, nous avons étés séparés pendant tant de temps ! J'avais toujours cru être orpheline et voila que je retrouve ma mère ! Il es de mon devoir de retrouver mon père.

Il continua de me fixer puis poussa un grognement et leva les yeux au ciel.

-T'en a pas besoin ! S'écria-t-il.

-Pardon ? Comment peut-on ne pas avoir besoin d'une famille ?

-Je n'en ai pas, et je vis très bien sans ! Déclara-t-il.

-Pourquoi tu ne fais jamais l'effort de me comprendre ? M'écriais-je. Tu es toujours persuadé d'avoir raison ! Tu agis comme...

Je m'arrêtais. Je ne pouvais pas laisser la colère prendre le dessus. Mais Peter en avais décidé autrement. Il fronça les sourcils.

-Comme ? Vas-y continue !

-Non.

Je tournais les talons, voulant éviter une dispute. Peter m'attrapa ferment le bras et ne me lâcha pas malgré mes tentatives pour lui échapper. Il attrapa mon visage de son autre main.

-Dit-le.

-Non.

Il lâcha mon visage, me prit par la taille et me jeta sur le canapé. Je n'eu pas le temps de comprendre ce qui ce passais qu'il me surplombais et m'attrapais les bras.

-Dit-le.

-Non, continuais-je.

Il me serra plus et je gémis de douleur.

-Très bien ! Criais-je. D'accord si tu y tiens tant ! Tu agis comme un enfant !

-Et bien je vais te répondre; je suis un enfant. Et pas n'importe lequel ! Je suis Peter Pan.

Il se tut et j'en restais bouche bée.

-Et puisque tu tiens tant a retrouver ton père, je t'aiderais a le faire. Mais tu cela aura un prix.

-Lequel ? Demandais-je.

-Tu devras m'obéir.

Il resta impassible et je compris que je n'avais pas le choix.

-Rah, ok d'accord ! Lâchais-je.

Il me fit un sourire satisfait.

-Embrasses-moi.

-Pardon ? Criais-je.

-Tu m'as entendu. Tu as besoin de mon aide de toute manière. Embrasse-moi.

Je poussais un autre grognement. Il leva un sourcil.

-Si tu me tiens de cette manière, je ne pourrais pas t'embrasser !

Il ricana et me lâcha. Il s'assis sur le canapé et me fixa. Je m'approchais de lui, hésitante. Ma main se posa sur son torse, tandis que j'avalais difficilement. Il me regardais toujours, mais son regard était doux. Je m'approchais doucement et mes lèvres rencontrèrent les siennes. Il se figea quelques instants tandis que je m'asseyais sur lui. Puis il se détendis quand mon autre main passa autour de son cou et celui-ci approfondis notre baiser. Nos langues dansèrent en parfaite harmonie. Je sentis ses bras me serrer et sa respiration se faire de plus en plus saccadée. Ses lèvres quittèrent les miennes.

-Je me sens bizarre.

Je me levais, confuse.

-Tu te sens mal ? Demandais-je.

-Je sais pas, dit-il en se passant la main sur le front.

Après quelques instants a se toucher partout et a s'inspecter, il se leva.

-Bon, allons-y.

Il sortit de la cabane et je le suivais. Il s'éleva dans les airs et j'en fis autant. Nous nous dirigeâmes vers la grande étoile.

-Ou comptes-tu aller ? Me demanda-t-il.

-Chez quelqu'un que je connais a Londres.

Nous volâmes cotes a cotes sans rien dire pendant un long moment. Après le passage de l'étoile, nous nous retrouvâmes dans mon monde et nous volâmes haut, afin de surplomber la ville. Londres était vraiment magnifique, surtout la nuit. Tandis que j'admirais la ville, Peter observa mon regard émerveillé.

-Joli, hein ?

-Splendide ! Criais-je.

Il saisis doucement ma main et nous changeâmes de direction. Il descendis en piquet, vers le Big Ben.

-Viens-la !

Il se posa sur l'aiguille géante et j'en fis de même. L'horloge sonna et j'en fus émerveillée.

-Regarde, on vois tous Londres, d'ici !

Je lui répondis par un sourire et il en fis de même.Je me sentais bien, puissante. J'avais la chance de voir la ville de haut, avec la personne que j'aimais. Je venais de retrouver ma mère... 

Je fermais les yeux et savourais ce moment, tandis que je sentais le corps de Peter collé au mien.