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A l'entrée du bâtiment, Vren et Reiss m'attendais.

_ Lion, tu devrais t'engager dans des études d'avocats. Tu nous as épaté.

_ Vous aussi vous l'avez défendu, merci les gars. Mais au faite pourquoi vous riez tout-à-l'heure ?

_ T'a pas vu au fond de la pièce ?! Il y avait des toilettes, tu imagine le gars assis tranquille et d'un coup les murs disparaissent !

Je rigolai, ce qui me fit du bien avec cette situation beaucoup trop sérieuse et pesante. Vren avait le don pour détendre l'atmosphère. On rentra à la maison et je partis voir Sony.

Je frappai à la porte mais n'attende pas réellement de réponse pour entrer. Elle dormait sur son lit mais je devais la réveiller pour lui parler.

_ Lion ? Quel heure est-il ?

_ Assez pour rater tout le spectacle. Les conseillers te laissent tranquille, pour cette fois.

_ Vraiment ?

Une lueur d'espoir et de soulagement ce voyais dans ses yeux. Ce n'était plus les yeux d'effroi qu'elle avait eu il n'y a pas longtemps.

_ Enfin tu dois remettre les murs de l'étage du directeur tout de même... Et tu peux aussi remercié Reiss et Vren, ils t'ont aussi défendu.

_ Pourquoi vous avez fait cela ? On se connais à peine. Je ne sais pas si vous êtes des fous ou bien juste inconscient car je suis réellement pas quelqu'un de fiable ou quoi que ce soit que vous voyez en moi...

_ C'est nous que ça regarde si on a envie de te faire confiance. On attend juste de toi que tu continue à nous aider pour les cours et la magie.

Elle me regarda droit dans les yeux et après une petite hésitation, hocha la tête avec un simple sourire de remerciement. Elle avait compris que peu importe ce qu'elle pouvait dire, on s'était déjà attaché à elle.

_ Oh et pour les murs, c'était pas fait exprès. J'ai voulu ouvrir la porte du bureau pour sortir et mon pouvoir à tout fait volatilisé.

_ Je comprend. Une dernière chose... tu t'es énervé parce que tu as évoqué ma mère devant mon père c'est ça ?

_ Il te l'a dit ? Tu sais, lorsque les conseillers viennent, je fais un sorte de rapport pour les rassurer. Enfin bref je pensais qu'il était au courant que je sois votre référente alors j'ai dit que vous aviez du potentiel et que tu était aussi intelligent que ta mère. Je pensais que c'était un bon point.

_ Tandis qu'il te prend pour responsable de sa mort... Il m'a dit que tu était proche du village où elle a été tué.

Elle baissa les yeux à se souvenir. Elle était sincèrement triste et semblait en vouloir, je ne sais pas malheureusement si elle en voulait à mon père ou à elle-même.

_ Les démons avait lancé deux attaques, une sur la base et une sur le village. Je ne savais même pas qu'elle y était. On était débordé et c'était trop tard.

Elle me tourna le dos, elle ne mentait pas. Je fus plutôt soulagé bien que l'on parlait de la mort de ma mère. En tout cas, je n'avais pas besoin d'une explication de plus. Sur le coup, j'eus la pensée de l'enlacer pour la réconforter mais il est vrai que nous n'étions pas encore assez proche.

_ Je m'excuse pour mon père alors. Ce n'était en aucun cas ta faute. Je vais descendre retrouver les gars.

Elle me regarda avec un air apaisée comme pour dire que tout allait bien. Les gars s'étaient installés dans le petit espace vert qui nous servait de jardin derrière la maison. Reiss était d'accord avec moi pour dire que Vren n'aurait peut-être pas dû parler de cette manière à son père mais il nous assura que c'était tout à fait normal chez eux. Ensuite ils me racontèrent qu'il y avait une possibilité pour Vren de sortir avec la joyeuse Stayli qu'on avait vu dans le parc.

On ne fit pas grand chose des heures restantes, celle-ci passèrent très vite. Et vers 18h30, au moment où je commençait à me demander si Sony ne s'était pas rendormi, elle ré-apparut en nous tendant des bières.

A vrai dire, ce n'était pas le plus choquant étant donné qu'elle avait toujours une bouteille de vodka pour elle sous la main et qu'elle savait sûrement que nous sommes majeur. Ce qui nous étonna était le faite qu'elle avait coiffée ses cheveux avec une tresse tout en laissant de la longueur derrière et deux petites mèches devant. Puis sa robe noir à dentelle qui la rendait à la fois sage et sexy.

On était loin de la Sony qui mettait uniquement des t-shirt noir et des jeans. On finit par accepter la bière après ce changement soudain. Elle partit ensuite réparer ses dégâts en promettant de nous rejoindre pour la réception.

J'étais content et j'avais envie de sourire toute les secondes. Pour aider quelqu'un, il ne fallait pas forcément soulever des montagnes mais juste être à ces côtés, croire en cette personne car avec les gens, le regard ne mentait jamais.


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