Je rentra à la maison, je ne savais pas vraiment quoi faire alors je me posais sur mon lit avec de la musique quand j'entends un bruit assez fort à l'étage. Il ne devrait y avoir personne dans la maison. Je me le va discrètement, arrêtant mon téléphone et pris le balais que je trouvais dans le coin de l'entrée de la cuisine. Je monta doucement les escaliers et identifia le bruit dans la chambre de Sony. Je savais que je n'avais pas le droit d'entrée mais c'était une urgence.
J'ouvris la porte aussi rapidement en brandissant le manche à balais. La chambre était totalement vide.
_ Qui que tu sois n'approche pas.
Je reconnu la voix de Sony, ce qui me rassura et me fis détendre mes muscles comme baissé le balais. Mais je remarqua vite qu'elle n'allait pas bien, elle était dans un coin, la tête dans les genoux. Et une bouteille à la main.
_ Sony ? C'est Lion. Tu vas bien ? Tu devrais lâcher...
_ Ne t'approche pas ! On m'a juste énervé, ça va passer.
Elle n'avais pas l'air juste énervé, elle avait l'air d'avoir une haine qui serait prête à décimer un pays entier. Mais le plus terrifiant, c'est qu'elle en serait capable. Il fallait donc vraiment que je fasse quelque chose. J'eus cette conclusion en remarquant son poignet gauche où une trace de bracelet y figurait.
Je me posais devant elle, accroupis. Je n'avais pas peur, pour moi je ne voyais qu'une âme tourmenter et même si j'ignorais ce qu'elle avait vécu, les rumeurs sur sont compte me faisait largement comprendre. Qui ne serait pas devenu fou après ce qu'on lui avait fait uniquement parce qu'elle était née avec ces pouvoirs.
_ Je partirai pas. Il s'est passé quelque chose ?
Elle serra les poings. Je pris le risque lui toucher le bras mais elle le rejeta violemment avant de me regarder avec des yeux rouge de colère et triste. Soudain, une lampe torche apparut de nul part pour s'écraser sur le sol, la bonbonne qu'elle avait utiliser à la rentrée en cas où que je foute le feu en m'exerçant arriva à côté de moi.
Elle perdait le contrôle. J'allais lui dire quelque chose pour la calmer même si je ne savais pas bien quoi exactement jusqu'à ce qu'une dizaine de sabre et arme en tout genre apparurent aux plafonds, pointe vers le bas. Sans réfléchir je lui pris son bras et l'emmena de force dans le petit couloir. Mon cœur battait très vite, les armes retombèrent juste après nous sur le sol. Je me rendu compte de la proximité qu'il y avait entre nous car je l'avais poussé jusqu'à la porte de la salle de bain, en face de sa chambre.
Elle aussi, leva les yeux vers moi, terrifier. Il fallait alors que je la fasse revenir à la raison avant de la consoler pour quoi que ce soit.
_ Tu vas m'écouter, remettre ton bracelet, reprendre ton souffle et me dire ce qu'il y a.
Elle baissa les yeux, reprenant sa conscience et renifla avant qu'elle ne touche son poignet qui remis son bracelet en place non sans une pointe de regret. Je me décala d'elle et elle passa devant moi pour aller dans sa chambre. Elle leva les bras à mi hauteur en se concentrant puis la lumière blanche engloba toute la pièce et tout les meubles revenu à leur place ainsi que les armes qu'elles gardaient.
_ Je... suis désolée que tu es vu ça.
Son air était plus dégoûté que triste. Une pointe de frustration lui fit serrer le point.
_ Je l'ai vu et je veux t'aider. Je comprend que l'alcool doit y être pour quelque chose mais t'a le droit de péter des plomb si tu veux. En essayant quand même de pas nous tuer... enfin bref le mieux c'est de parler, si tu ne te confie pas je ne pourrais pas t''aider.
Elle s'assoit sur son lit, fatigué des émotions qu'elle venait de libérer.
_ Quand on m'a dit de prendre des étudiants et de leurs apprendre la magie, j'ai pensée que je ne devais pas faire comme on l'avait fait avec moi. Mon pouvoir je le contrôle avec ma colère. On m'a appris seulement cela. Et dire que je contrôle mon pouvoir c'est sûr mais contrôler ma colère c'est autre chose.
_ Une chose particulière t'a mise dans un colère tel que des armes son tomber du plafond ?
Je décidai de m'asseoir à mon tour sur le lit.
_ Le conseil discute pour savoir si on devrait me renvoyer à l'armée.
Je lu de la peur dans ses yeux. Elle croisa les bras, signe de défense et la colère revenu dans ses yeux. Moi j'y trouvais plutôt de l'indignation ou de l'injustice sans doute même si je ne savais pas ce qu'il s'était passé exactement, ce que je chercha à savoir par la suite.
_ Mais pourquoi ?
_ J'imagine qu'il ne me pense pas assez équilibré pour m'occuper de premier année, surtout deux princes héritiers...
_ C'est complètement faux. Tu nous aide dans les matières comme avec la magie. Tu nous fais même à manger quand on est fatigué. Je vais aller les voir.
_ Ça servirait à rien. Même maintenant je ne suis pas clean, ils vont jamais vouloir croire que tu leur parle de ton plein gré. Et encore moins croire que je peux être sympa avec des êtres vivants.
_ Alors t'abandonne ? Tu l'es laisse te renvoyer en première ligne ? Je réfléchis à pas mal de chose depuis un moment et je pense que si tu bois c'est pour oublier toute les horreurs que tu as vu sur le champ de bataille. Tu ne veux pas y retourner. Personne ne le voudrait après avoir subi ça.
Elle leva la tête jusqu'à frapper doucement le mur, se frotta le front puis me regarda comme si j'avais tout compris, comme si enfin, elle attendait que quelqu'un l'a comprenne.
_ Tu est vraiment comme ta mère, elle arrivait à lire en moi comme un livre ouvert sans que j'ai besoin de dire le moindre mot.
Je lui souris, ça me faisait du bien d'entendre quelqu'un parlait de ma mère sans retenu. Elle se leva vers la bouteille d'eau poser sur son bureau mais ces jambes manquèrent de céder. Je la rattrapa à temps et l'allongea sur le lit. Pour une fois, elle ne releva pas le faite que je puisse la toucher.
_ Je me suis pas mal épuisée. Tu devrais y aller. Va t'amuser à la soirée et ne t'occupe pas de moi.
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Level Up
FantastiqueLe Prince Lion intègre l'académie de magie. Avec deux autres colocataires, ils découvrent leur référente pour l'année, la level 0, la seule et unique vu comme un héro dans la guerre contre les démons. Mais la réalité est tout autre. Celle-ci est so...