Level Up

20

Elle ouvrit la boite et celle-ci se trouva vide, rien ne se passa hormis que ma vision brouilla l'espace d'une seconde et je crus voir la confusion dans les gens tout autour de nous.

_ La boite de pandore. Un de mes joujous. On dit que celui qui l'ouvre finit par en oublier même le faite d'être humain. Enfin bien utiliser, on peut faire oublier un simple nom à quelqu'un.

Vren, s'appuyant sur Reiss, et qui comme moi souhaité mettre une raclé à ce traître réagisse le premier. Il émit un petit rire mais que le silence de la salle amplifié.

_ Je sais ce qu'il a fait mais je ne sais plus qui c'est. On l'a tous oublié.

Il avait aussi ce sentiment de vengeance accompli avec satisfaction. Je crois qu'on pouvait doublement remercier Sony et j'en venais à avoir de l'admiration pour elle. Elle revenu à côté de moi sans dire un mot puis quand elle me regarda dû au faite que je l'a fixé sans retenu, elle me fit un clin d'œil avec un sourire taquin.

Sans rien montré, je pouvais m'imaginai fondre sur place. Je compris alors que je tombais amoureuse d'elle. J'en venu à me remémorer sa compagnie depuis le début, petit à petit, chaque chose qu'elle avait fait ou dit m'avait rendu accro.

Je passa sur la chaleur qui me montait dans le corps et détacha mon regard de timidité. Le directeur nous remercia ensuite et nous assura d'accédé à la récompense que l'on voudrait. Sony afficha de nouveau un sourire sadique.

On fut coupé par deux jeunes filles essuyant leurs larmes que je reconnu. C'était les amis de Stayli que j'avais mis en sécurité dans l'abris.

_ Prince Lion. On ne sais pas comment vous remercié... Commença la première.

_ Si vous acceptez, on voudrais faire partie plus tard de votre garde personnelle. Une fois forte, on vous défendra comme vous l'avez fait. Finit la deuxième.

Elles firent toutes les deux unes révérences. Cela faisait un moment que je n'en avais pas reçu une tel attention, si bien que j'en avais perdu l'habitude. Mon geste avait été instinctif, je n'en attendais rien en retour étant donné que j'étais dans le même état qu'elles lorsque ça s'était passé.

_ J'ai fait ce que je pensais, inutile de me remercier avec autant de déférence. Cependant, je vous accepterai volontiers à mes côtés. Également... je suis désolée pour Stayli.

Elle redoublèrent les pleurs qui semblait être des larmes de joie et de tristesse en même temps. L'une d'elle, brune aux tresses s'approcha, les mains jointes avec un regard d'admiration quand je surpris le bras de Sony venir enlaçait le mien.

Elle regardais la jeune fille avec une intensité et une expression si neutre que cela dégageait tout de même la jalousie dont elle faisait preuve. Je ne connaissais pas ses sentiments mais j'en venais à espéré qu'elle cherchait à leur dire : « Il est à moi » ou bien c'était juste une démonstration de possessivité et je me faisais clairement des films tout seul.

La cérémonie fini, les volontaires étaient amenés à aidés à remettre les bâtiments en ordre ou s'occuper des blessés. Sony n'était pas avec nous, elle avait été convoqué par le directeur, j'espérais que ce ne soit pas pour de mauvaises nouvelles. Et bien sûr Vren était reparti se reposer.

La journée passa très rapidement et le souvenirs de la bataille semblait lointaine.

Le soir pointant le bout de son nez, j'aperçus le directeur alors qu'on s'apprêtait à rentrer à la maison avec Reiss. Sony n'était pas avec lui et cela faisait plusieurs heures... Je dis à Reiss de rentrer sans moi et parti vers la caverne caché de Sony.

Mon premier pressentiment était le bon, elle était allongé sur le lit de la caverne, les yeux rivés dans le vague. Ce qui m'amena à un nouveau pressentiment mais celui-ci était moins réjouissant.

_ Sony ? A quoi tu pense ?

_ Lion...

Je m'installe sur le lit alors qu'elle se relève et s'appuie en relevant les jambes comme un signe de défense. Ou bien cherche-t-elle a mettre de la distance entre nous ?

_ Tu peux tout me dire. Il s'est passé quoi avec le directeur ?

Elle me regarda soudainement droit dans les yeux, ce qui failli me faire rater un battement de cœur.

_ Je ne suis pas... celle que tu imagine.

Cherchant un sens à ses paroles, je l'interrogea du regard pour qu'elle m'en dise plus.

_ Il y a tellement de chose que je voudrais te dire mais je n'ai pas envie... Le directeur m'a rendu la liberté, je ne suis plus obligé de mettre ce foutu bracelet.

Je compris largement le sous-entendu, si elle était libre, elle pouvait partir de l'académie et faire ce qu'elle souhaite mais ça signifiait nous abandonné. Un pincement au cœur me fit l'effet d'un choc, je n'avais en aucun cas envie de la perdre, je ne voulais pas qu'elle parte loin de moi comme si j'allais retourner à mon existence morne et solitaire.

Mais vu son silence, son absence de plusieurs heures, sa position... tout me disait qu'elle comptait sans doute partir.

Bien que je comprenais, moi je ne voulais pas. Je pensa alors que c'était peut-être le seul moment où je pouvais la retenir et lui dire ce que je ressentais.

_ Ne pars pas. On s'est attaché à toi, tu est notre mentor. Je me suis attaché à toi, plus que tu ne le pense.

Elle sembla rechercher quelque chose dans mes yeux, elle essayait de déceler je ne sais quoi que j'exprimais. Ce qui faisait battre mon cœur mille fois plus que d'habitude. Cette chose que je n'arrivais pas à exprimer avec des mots mais que je me força à faire franchir la barrière de mes lèvres. C'était peut-être ma dernière chance.

_ Je suis amoureux de toi... Peu importe qui tu est. Je ne veux pas que tu parte et si je ne peux pas te retenir, je suis prêt à te suivre. Alors, qu'est-ce que tu vas faire ?