Livre Ier
Draco passe invisiblement ou presque dans la faculté de magie Corners, avec pour objectif de passer une licence en Littérature, pour faciliter l'écriture d'un premier projet d'après guerre. Son plus gros soucis est d'arriver à l'heure sans...
Il est devant sa porte avec ses valises à l'heure convenue. Les vacances sont enfin là, et après avoir salué ses deux amis une dernière fois, il s'est rendu directement là, attendant qu'elle ouvre la porte. Draco attend patiemment quelques minutes, jusqu'à ce qu'elles se transforment en une heure, et qu'il pose la main sur la poignée, pour la tourner.
A sa grande surprise, la porte s'ouvre. Et il peut s'engouffrer à l'intérieur de ce qu'il semble être le bureau au Ministère. Oubliant encore une fois la notion d'intrusion dans un espace qui n'est pas à lui, il pose ses valises, referme la porte, et fait quelques pas dans la pièce pour mieux la regarder.
Ce n'est pas qu'une pièce aussi grande que l'infirmerie, qu'il découvre. Il remarque que c'est un endroit tout aussi encombré qu'il est possible de mettre du bazar dans une boite, en dépit des moulures de bois superbes qui tendent à orner la rambarde d'un escalier, lequel mène, de ce qu'il en voit, à une portion d'étagères remplies de livres.
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- Déjà là ? demande Helena en arrivant, un carton plein dans les bras.
Elle le lâche à quelques centimètres du sol avant qu'il n'ait eu le temps de lui proposer de l'aide, et elle s'essuie le front d'un revers de bras.
- Je suis plutôt en retard, en principe, répond-il distraitement.
Elle sort une montre de sa poche, les sourcils froncés, la secoue, sans grand succès de fonctionnement supplémentaire, et termine par la jeter dans le carton avec un soupir contrarié.
- Je n'ai pas fait attention. Désolée. Tu as pu ouvrir la porte ?
- Oui, ça m'a un peu surpris, d'ailleurs.
- Et tu es arrivé en entier ? demande-t-elle comme si elle n'avait pas entendu sa remarque. Pas de nausées, vertiges... ? Tu as bien dix orteils ?
Par incertitude, il le secoue dans ses chaussures avant de répondre :
- Tout me semble normal.
Elle frappe des mains, ravie :
- Alors ça a fonctionné. Tu pourras me retrouver par ma porte, si tu as besoin. Tu pourras l'ouvrir jusqu'à ce que j'annule le sort ! Bon, la porte de mon bureau privé sera peut-être fermée, mais tu auras toutes les autres. Sauf celle de ma salle de bain, aussi, dit-elle avec réflexion. Mais voilà ! Bien dormi ? Prêt à travailler ? enquille la sorcière sans plus cesser de sourire.
- Oh, euh, oui, ça va. J'ai laissé ma valise près de la porte...
- C'est l'endroit le plus sûr pour elle, je pense, tu devrais la laisser là-bas, dit-elle avec sérieux. Sinon... j'ai surtout beaucoup de livres à ranger, ce serait le moins lourd pour toi, tu arriverais à me retrier tout ça ? J'en ai dans tous les coins. Et j'ai pas mal d'objets inutiles, aussi. Plusieurs personnes vont passer dans la semaine pour acheter des objets que je jette. Si tu ne veux pas les voir, tu pourras toujours lire dans un coin, ou écrire, ça te fera une pause digne de ce nom.