08 〉ÉTOURDISSEMENT ❞

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nda - je suis toujours incroyablement en retard pour répondre aux commentaires, mais j'ai toujours bon espoir de rattraper mon retard avant la fin de 2021 😭 

(la légende raconte que ce n'est pas en postant toutes les semaines et en ghostant wattpad quatre jours sur sept que je vais y arriver, mais faisons comme si de rien n'était svp)

ceci étant dit, sachez que je finis toujours par lire vos commentaires, et que je vous remercie toujours autant d'être là et d'en laisser <3
(mais si jamais vous avez une question urgente je vous conseille plutôt de la poster sur mon profil pour avoir une réponse avant le mois prochain mdr) 

sinon, j'espère que vous vous portez bien et que vous avez passé un bel été ! prenez soin de vous, reposez-vous encore un peu et passez une agréable lecture :'D je vous offre aujourd'hui un Mori dans toute sa splendeur, ainsi qu'un shin soukoku maladroit comme jamais. ah, et ce chapitre est dédicacé à tous les repas de famille plus ou moins fun de l'été, entre blagues faciles et remarques mi-figue mi-raisin lol

le prochain chapitre sortira le 04 septembre :)

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𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙃𝙪𝙞𝙩 - 𝙀́𝙩𝙤𝙪𝙧𝙙𝙞𝙨𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

Chuuya avait pâli ― même dans la semi-pénombre de la soirée, Atsushi pouvait s'en rendre compte. Ses yeux céruléens s'assombrirent encore en quelques instants, redevenant la mer agitée en pleine tempête qu'ils étaient lors de leur première rencontre. Le jeune homme aux cheveux argentés ne savait pas s'il devait interpréter cela comme un mauvais présage, ou si son interlocuteur aux cheveux flamboyants se contentait de faire des hypothèses sur le coupable de ce coup de feu.

Après un long instant de silence ― long était un adjectif relatif, car la notion du temps d'Atsushi était perturbée par tout ce qu'il avait traversé et par l'aura surnaturelle de Chuuya à laquelle il n'était pas encore habitué et qui l'écrasait toujours autant par instants ― le jeune homme aux cheveux argentés se décida à briser le silence, car il n'entendait plus rien, et l'autre ne bougeait pas non plus.

« Ne devrait-on pas aller voir ? hasarda-t-il.

Pas besoin. Il n'y a pas eu de mort, si c'est cela qui t'inquiète. » Le jeune lycéen plissa légèrement les yeux ― non, ce n'était pas cela spécifiquement qui l'inquiétait. C'était le coup de feu en général, la personne qui avait tiré et sur qui elle avait tiré.

« Mais quand même..., protesta-t-il. Cela ne vous inquiète pas, vous ? » Chuuya haussa les épaules avec désinvolture, mais son geste raide traduisait son agacement.

« A en juger par les présences à l'intérieur du bâtiment et les émotions perceptibles, c'est l'autre momie qui a tiré. Et vu qu'il ne sait pas viser, il a juste effrayé le livreur de je ne sais quoi venu s'acquitter de son travail. »

Oh, fut tout ce qu'Atsushi put songer. Il était donc préoccupé pour rien donc... ou non. Parce que, pourquoi Dazai avait-il eu l'idée de génie de tirer sur une personne innocente ? L'avait-il pris pour cet Ecrivain qui devait venir ? Et pourquoi avait-il une arme dans un premier temps ? Rien n'allait donc dans son esprit, pour qu'il en vienne à tirer sur les gens ainsi ?

(Et pourquoi ne tirait-il pas sur lui-même, s'il voulait tant mourir et possédait une arme ? Cet homme manquait cruellement de logique. Certes, dans tous les cas cela ne porterait pas ses fruits, mais cela lui permettrait au moins de ne pas embarrasser tout le monde.)

NOS NOMS ÉCRITS À LA CRAIE - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant