10 〉RUPTURE D'ANÉVRISME ❞

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nda - petite devinette : qui a enfin réussi à répondre à tous ses commentaires sur cette histoire ? oui, ce n'est pas évident vu que ça fait trois mois que je procrastine, mais c'est bien moi ! :) j'espère maintenant que je vais continuer sur cette lancée lol

sinon, j'espère que vous allez bien et que vos cours se passent pour le mieux ! si vous vous sentez un peu déprimés par vos emplois du temps, j'ai une anecdote pour vous faire relativiser : mercredi, j'ai eu six heures du même cours, dont quatre d'affilée. oui oui. j'essaye toujours de comprendre QUI a validé une telle décision en se disant « ça va bien se passer ».
(spoiler alert : la dernière heure, on faisait tout sauf suivre le cours.)
(ne nous imitez pas)

ce petit storytime mis à part, je vous souhaite une excellente lecture :') le prochain chapitre sortira le 02 octobre !

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𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝘿𝙞𝙭 ; 𝙍𝙪𝙥𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙙'𝙖𝙣𝙚́𝙫𝙧𝙞𝙨𝙢𝙚

Il sembla à Atsushi qu'il laissait échapper un cri, mais pas un bruit ne secoua la maison ensuite, le laissant supposer qu'aucun son n'était en réalité sorti de sa bouche ― Mark et Lucy dormaient dans la chambre adjacente, impossible qu'ils ne l'entendent pas s'il criait. Il resta figé face à cette apparition dont il ne pouvait deviner le visage ― était-ce l'Ecrivain ? Ou un autre de ses messagers de la mort ?

Une chose était certaine : la personne avait un chapeau sur le crâne et Atsushi pouvait la voir. L'hypothèse de l'Ecrivain ou des messagers semblait donc, au premier abord, erronée ― mais cela ne le détendait absolument pas, car il était toujours menacé par un individu louche qui s'était introduit chez lui.

Prenant une profonde inspiration, il essaya de ne pas paniquer démesurément ― cela se révéla assez inefficace, car son souffle restait court et saccadé et son cœur battait si fort à ses oreilles qu'il avait du mal à entendre quoi que ce soit d'autre. L'autre individu ne semblait pas disposer à faire le moindre mouvement ou même à ouvrir la bouche ; et Atsushi finit par se demander s'il était seulement vivant. Lui jouait-on un mauvais tour en plaçant un mannequin devant son visage ?

Il se redressa légèrement en essayant d'éviter tout mouvement brusque ― il ne s'agissait pas de paraître comme une menace pour le nouveau venu si jamais il s'agissait vraiment de quelqu'un ― pour avoir un meilleur point de vue sur la personne. La bonne nouvelle ? Cet individu n'était pas armé. La mauvaise ? Sa poitrine se soulevait régulièrement, donc il était bien vivant.

Devait-il briser le silence le premier ? Dire quelque chose, quoi que ce soit, pour convaincre l'autre de le laisser en vie et de ne pas le tuer ― si c'était ce qu'il était venu faire ? Atsushi était hésitant, le silence autour d'eux était lourd et pesant, et pourtant, il ne parvenait pas à se motiver à le briser. Il avait presque la sensation que s'il le faisait, les choses se passeraient très mal.

Après un long silence, trop long presque, l'homme fit un premier geste dans sa direction ― il leva un bras, avant de bouger l'autre et de les croiser sur sa poitrine. Il semblait encore plus imposant ainsi, surtout avec ce silence qui durait encore. Finalement, n'y tenant plus, Atsushi prit les devants.

« Qui êtes-vous ? » Sa voix tremblait moins qu'il ne l'aurait pensé au premier abord. « Qu'est-ce que vous me voulez ? »

Il y eut à nouveau un long silence, uniquement rompu par le bruit de leurs respirations à tous les deux. Atsushi avait sérieusement peur pour sa vie, même si cela devenait quelque peu habituel pour lui depuis quelques temps. Il attendit, encore et encore, que l'autre prenne la parole, mais ce mystérieux visiteur semblait avoir perdu soit sa langue, soit son envie d'expliquer à sa victime ce qu'il venait faire chez lui. Dans tous les cas, cela devenait véritablement effrayant.

NOS NOMS ÉCRITS À LA CRAIE - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant