NOS NOMS ÉCRITS À LA CRAIE - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

17 〉REPOS ❞

nda dans la partie suivante <3

◌ •

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝘿𝙞𝙭-𝙨𝙚𝙥𝙩 ; 𝙍𝙚𝙥𝙤𝙨

« Atsushi ! »

Le jeune homme interpellé eut une petite seconde d'hésitation en entendant son nom ; avait-il halluciné en entendant la voix de Chuuya prononcer son nom ― ce serait d'ailleurs une première, puisqu'il l'avait jusque là toujours appelé gamin. Dazai était le seul à utiliser son prénom depuis le début, même Akutagawa s'était pendant longtemps contenté de ne pas l'appeler et de juste le fixer avec attention pour qu'il comprenne qu'il s'adressait à lui.

Néanmoins, en tournant la tête dans la direction de la fenêtre à côté de laquelle il était assis, il aperçut le haut du chapeau de Chuuya ― qui ne devait donc pas être posé sur son crâne. Il marqua une seconde de pause en réalisant qu'ils étaient tout de même au deuxième étage, Enfin, après avoir vu Dazai se balader sur le toit du manoir Akutagawa, plus rien ne le surprenait.

« Professeur ? »

Il attira toute l'attention sur lui en prenant subitement la parole, la coupant presque au professeur Kunikida ― Atsushi était certain que Chuuya avait fait exprès de venir spécifiquement pendant son cours, pour lui faciliter la tâche. Le blond n'avait pas été mis dans la confidence de ce qu'étaient réellement Dazai et Chuuya, mais il n'en avait pas besoin pour savoir qu'ils étaient impliqués dans des choses inexplicables.

« Oui, Nakajima ? » L'homme fronça les sourcils en lui donnant la parole.

« Est-ce que je peux aller à l'infirmerie ? Je ne me sens pas très bien. »

Excuse pitoyable, mais elle avait fait ses preuves, et il savait que son professeur ne chipoterait pas. D'ailleurs, celui-ci opina sans poser plus de questions et il s'éclipsa avec gratitude. Une fois sorti de la salle, il balaya les environs du regard en se demandant où Chuuya le rejoindrait ; avant qu'il n'ait le temps de choisir, le jeune homme apparut à ses côtés et lui désigna un petit coin tranquille d'où ils ne seraient pas aisément aperçus.

Atsushi remarqua immédiatement qu'il avait les traits un peu tirés, comme s'il n'avait pas bien dormi depuis un bon moment. Il s'abstint cependant de poser la première question, attendant que Chuuya prenne la parole. Celui-ci le fit au bout de quelques instants :

« Ça commence. » Atsushi cligna des yeux quelques secondes, incertain de ce qui commençait, et Chuuya sourit légèrement en ajoutant : « Ta petite révolution. » Le lycéen était un peu gêné de l'entendre appelée comme cela, et il esquissa un petit sourire embarrassé.

« Combien de personnes ? » demanda-t-il. Il avait compris qu'il lui parlait des nouvelles personnes qui apprenaient l'existence des messagers grâce aux livres qu'ils avaient dissimulés un peu partout quelques semaines plus tôt.

« Trois. Ce n'est pas beaucoup, mais le Conseil est déjà mis en difficulté. »

Après l'incident avec Fyodor, le Conseil avait refusé de complètement céder aux demandes du petit groupe, même s'ils avaient considérablement réduit leurs tentatives de leur mettre des bâtons dans les roues. Ils se tenaient tranquilles, attendant une véritable opportunité de leur prouver que cela ne fonctionnerait pas et ne changerait rien à la situation.

Ce nouveau revirement n'était donc absolument pas en leur faveur.

Et Atsushi jubilait quelque peu.