Katsuki était enfermé dans son bureau, un tas de paperasses étalé sur le sol autour de lui. Habillé dans un yukata bleu marine, il se pinçait le menton comme pris d'une intense réflexion concernant le foutoir qu'il avait lui-même engendré quelques minutes plutôt. Les Bakugo faisaient certes partis des familles de la mafia japonaise les plus puissantes, mais comme tout yakuza, ils avaient une entreprise qui dissimulaient leurs affaires illégales. Et le jeune homme devait s'occuper d'un problème concernant son entreprise d'import/export. Un problème de logistique avait été repéré aux seins des ordinateurs du siège de l'entreprise causant la perte de centaines de colis à travers le monde, l'obligeant à s'enfermer dans son bureau pour régler la défaillance. Cependant, gérer les affaires familiales légales n'était pas son fort. Comment pouvait-il régler un tel problème alors qu'il se trouvait à Musutafu et le siège social de l'entreprise à Tokyo ? De plus, il ne s'y connaissait pas en informatique et il ne comprenait pas comment il pouvait retrouver à lui seul plus d'une centaine de colis égarés. C'était absurde et il avait mieux à faire.
Le chef de famille finit par quitter la pièce, laissant ses feuilles sur le sol sans s'en soucier plus longtemps. Il y avait déjà passé plus de dix minutes avant de les jeter par terre, c'était bien assez comme cela. Katsuki était à présent à la recherche d'une des membres de son groupe qui serait tout à fait capable de régler le problème avec le siège social sans lui. Il ne lui manquait plus qu'à la trouver. Il traversait les couloirs ouverts de son immense demeure donnant sur ses jardins, à la recherche de la jeune femme. Néanmoins, après cinq minutes de recherches, Katsuki préférait trouver quelqu'un qui s'en chargerait aussi à sa place. C'est pourquoi il attrapa l'un des hommes de son groupe par le col de sa veste de costume, l'empêchant de partir.
— Face de hamster, tu vas me trouver Ponytail et lui dire qu'elle doit régler le problème au siège social. Elle trouvera les papiers sur le sol dans mon bureau, fit-il comme si c'était une habitude pour lui de déléguer ses affaires légales aux autres.
— Yaomomo est parti voir la vieille fleuriste, elle revient que dans une demie heure.
— Et alors ? Ta langue aura disparu d'ici là ? Tu l'attends à l'entrée et tu lui dis.
— Très bien... fit le garçon aux cheveux bruns coupés courts. Autre chose ?
— Dis à tête d'orties de préparer une de mes voitures, je vais faire un tour.
— Je dois prévenir des gars pour qu'ils se préparent ?
— Non, je vais y aller seul.
— D'accord.
Katsuki laissa partir son subordonné, empruntant un autre couloir donnant sur l'intérieur de la maison - si l'on pouvait la nommer ainsi. Il se rendait dans sa chambre, sa main gauche rangée dans l'ouverture de son yukata dont le col s'était relâché depuis le début de la matinée laissant entrevoir son pectoral gauche. Toutefois il se fichait bien de savoir que les membres de son groupe pouvaient apercevoir une partie de son corps. Il se sentait à l'aise avec sa nudité et la plupart était des hommes, alors il n'allait pas être pudique pour si peu. Il pénétra ensuite dans son immense chambre où était accroché au centre un lit à baldaquin suspendu au plafond au dessus d'un tapis blanc avec des poils. Il emprunta la porte du fond de sa chambre et entra dans son dressing. Katsuki était conscient qu'il possédait l'équivalent d'une boutique de vêtements dans cette pièce adjacente. Il ôta son yukata et son sous-vêtement, se retrouvant complètement nu au milieu de ses rangements. On pouvait apercevoir un tatouage de serpent prenant tout le côté de sa cuisse gauche, représentant le symbole de sa famille et la peur qu'ils inspiraient depuis des générations.
Katsuki comptait sortir pour simplement se changer les idées mais il réfléchissait sérieusement à quel costume mettre. Puis, après une dizaine de minutes à se tenir debout, immobile et toujours aussi nu, Katsuki opta pour un costume trois pièces avec des roses blanches brodées sur les côtés de son veston bleu marine. Il noua une cravate de couleur noire autour de son col de chemise bordeau avant d'y coincer une pince à cravate portant le sceau de sa famille. Une montre de luxe suisse à son poignet droit et des chaussures de costume fraîchement cirées aux pieds, Katsuki était enfin prêt à sortir. Il attrapa une paire de lunettes de soleil avant de fermer la porte de son dressing, débarquant à nouveau dans sa chambre. Katsuki vint offrir quelques caresses au chat noir avec les pattes avant blanches, allongé sur son lit avant de quitter la pièce.
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Tu m'appartiens [EN PAUSE]
FanfictionBakugo Katsuki, chef d'une des plus grandes familles de yakuza du Japon, a jeté son dévolu sur un jeune étudiant fauché aux yeux émeraudes. Contenus sensibles (viol, violence, langage)