Hades Legacy (Trilogie Hadès #3) [VF]

Chapitre vingt-cinq

Quand mon père a dit que Zeus nous avez convoqué pour une audience, je pensais qu'il y aurait simplement mes parents et moi, pour une petite rencontre en privée pour que je lui raconte mon histoire.

Ce que je ne savais pas ce qu'il y aurait, non seulement Spencer, Eric et toutes les nymphes de l'Orphelinat, mais aussi toutes les autres divinités principales, de Héra jusqu'à Déméter, même Aphrodite est là, assise sur une chaise au bord en examinant ses ongles avec ennuie.

Je déglutis durement, gardant mon regard méticuleusement fixé devant moi alors que j'avance vers Zeus. Je refuse de faire face à la haine vibrant dans l'air comme une nnuée.

La mort d'Otti est survenue il y a moins de vingt-quatre heures, et toutes les nymphes agissent déjà comme si elles ne me connaissaient pas.

Mon père, qui ne rate jamais un petit détail, remarque le changement de mon comportement me demande comment je vais doucement pour que je sois la seule à l'entendre.

—Tu vas bien ?

—Non, réponds-je d'une même tonalité. Je pensais pas qu'il y aurait tant de monde. J'ai l'impression d'être une sorcière qui va se faire juger.;

—Comme je te l'ai dit El, c'est pas une accusation banale, intervient calmement ma mère en me faisant un sourire sombre. Tu es presque dans un jugement.

Ça n'aide pas à calmer mes nerfs.

—Génial, marmonné-je en serrant les poings. Je suis jugée devant un groupe qui a mené la chasse à la sorcière dans laquelle je suis victime. Je suis convaincue que tout cela se déroulera merveilleusement.

Mes parents partagent un regard.

—Je t'en veux pour son sarcasme, chuchote mon père.

—Ah ouais ? Eh bien, je t'en veux pour ses mots de duchesse qu'elle utilise quand elle est sarcastique, relance ma mère. T'avais pas à lui apprendre à être un dictionnaire sur pattes, tu sais. En avoir un dans la famille était plus que suffisant.

—Hé, sifflé-je. Vous me soutenez pas trop là !

Ils partagent un autre regard.

—Pardon Ellie, mon père me fait un petit sourire et me serre l'épaule.

—Oh je vais te montre du soutien, ma mère roule ses épaules en arrière et craque sa nuque. Quand je vais verbalement botter les fesses de Zeus pour penser que cette accusation est justifiée.

—Evie, mon père l'a prévient du regard et tout cela me semble trop familier.

C'est le regard qu'il lui lance quand il sait qu'elle va faire quelque chose qu'il considère d'idiot.

D'habitude il a raison.

—Quoi ? chuchote ma mère, en levant ses mains en l'air. On sait tous les deux qu'on doit le faire. C'est une accusation sans preuve !

—Il y a une preuve, maman, sifflé-je avec de gros yeux. C'est le problème ! 

Zeus racle sa gorge, le bruit sourd nous arrache de notre conversation et nous fait tomber sur terre durement. Il hausse un sourcil.

—Êtes-vous prêts ?

—Pour quoi ? demande tendrement ma mère et mon père est sur le point de la gifler, les yeux de Zeus se plissent puis il amène son attention vers mon père.

—Tu m'avais dis que tu lui en parlerais.

—Je l'ai fais, répond froidement mon père. Je n'ai jamais dis qu'elle obéirait.