23- Bonheur révolu.

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Il n'était même pas quatres heures du matin quand (T/p) s'est réveillée en sueur de son lit, après avoir fait un cauchemar, le cauchemar en question n'était pas nouveau, son cerveau avait joué et rejouer ce rêve maudits un nombre incalculable de fois. Et cela depuis un jour en particulier, la fois où le mur est tombé pour la deuxième fois en l'espace de cinq ans, pour être plus précise depuis le dernier jours de (T/p) au sain des brigades d'entraînement. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ce cauchemar en question, ni même si cela était un cauchemar en sois. Cependant, il y avait une part d'elle qui pensé, depuis un certain temps que ce scénario qu'elle n'arrêtait pas de revivre la nuit était en partie fait d'une part de la réalité de sa vie. Elle ne savait pas pourquoi elle pensait ainsi, mais elle le croyait. Elle ne savait pas à qu'elle événement s'était reliée, ni même si il était enfaîte lié à quoique ce soit, et c'est cela qui faisait d'autant plus peur. L'ignorance, peut-être qu'un événement important c'etait produit et que son cerveau l'a retranscrit à travers cette illusion nocturne, mais qu'elle n'avait aucun souvenir de l'origine de cette illusion ? Elle trouvait ce rêve effrayant en partie à cause du fait qu'elle ne sache pas réellement ce qui se passé. L'histoire était la même, tout le temps, tout se dérouler de la même façon, aucun changement, au détail près. Elle était allongée sur le dos sur quelques chose d'inconfortable son regard rivé vers le ciel avec une douleur qui se faisait ressentir sur l'entièreté de son corps sans en savoir la cause pour autant. Le soleil disparaissant pour finalement laisser place à une douche inébranlable de gouttes de pluie descendant du ciel parsemé de gris par les nuages qui le recouvraient. Et c'est seulement après que la pluie incessante soit au plus haut niveau de brutalité que trois visages finir par apparaître. Trois visage qu'elle ne voyait pas. Tout était clair autour d'elle, elle voyait son environment très clairement, à l'exception de ces trois visages inconnus. Alors, à ce moment du cauchemar la peur l'a consuma sans réelle raison et elle se retrouve à essayer de se relever jusqu'à sentir un bras s'enrouler autour de son cou et sentir un corps la serrer étroitement la maintenant au sol. En regardant droit devant elle, elle remarquera qu'une des têtes ne figurait plus dans son champ de vision. Et c'est à ce moment que tout devint flou. D'une façon ou d'une autre elle se retira de la ferme emprise et ne se libère de ce rêve troublant de toute logique à ses yeux qu'après n'avoir ressenti une certaine douleur à la tête. C'est à ce moment exact qu'elle passe d'une fausse illusion à la réalité, et qu'elle ne se rend compte seulement après de lourdes respiration douloureuse, que tout cela n'était probablement qu'imaginaire et fictif.

Cependant, elle en était pratiquement persuadée. Pourquoi son cerveau créerait un rêve et le rejouerai toutes les nuits sans aucune raison ? Est-ce une sorte de prévention ? Une sorte de rêve futuriste ? Non, ça ne peut tout de même pas être cela. Personne n'est capable de lire l'avenir, n'est-ce pas ? Enfin, peut-être pas.

Lorsque que (T/p) sortit de son lit, le coeur battant la chamade. Elle se dirigea vers les douches communes. C'est ce qu'elle faisait tout le temps après ce genre de cauchemar. Prendre une douche froide, espérant pouvoir se réveiller complètement de son sommeil inachevée et de cette arrière-pensée de terreur inexpliquée. Ce matin là, tout était calme, le vent ne soufflait pas aussi fort que la veille, la pluie n'était plus de mise non plus aujourd'hui, le seul bruit qu'elle pouvais entendre était le grincement frénétique de ses pas écrasant de tout son poid le vieux parquet en chêne. Cela faisait approximativement une semaine qu'Annie l'avais abandonné, une semaine qu'elle était prisonnière dans cette prison de cristal. Et cela faisait sept jours que (T/p) n'avait plus souri, pratiquement plus parler et dormi. Sept jours que cette dernière ne trouvait plus de sens à ce monde. Une semaine que la seule chose qu'elle faisait était s'entraîner, en ressentant se vide grandir de jour en jour, un vide, remplie de mélancolie et de colère. À quoi bon continuer ? Quelle était le sens de tout cela ? Pourquoi se battait-elle ? Pourquoi était-elle même encore en vie ?

Voilà les questions qui hantées son esprit durant l'entièreté de ses journées vide de tout sens. Mais lorsque l'eau froide se fracassa finalement sur sa peau, glissant tout le long de sa silhouette, toutes ses pensées noires qui tournaient avidement dans son cerveau se sont comme évaporés en une brume épaisse de négativité. C'était à la fois agréable et désagréable cette sensation de froideur enveloppant son corps, comme si elle était prisonnière d'une prison de glace. Elle appréciait grandement ce moment durant lequel elle pouvait remettre sa vie et ses choix en questions. C'était physiquement douleur de sentir l'eau gelé lui piquer le corps telle des aiguilles enfourché dans sa peau, mais c'était aussi étrangement détendant et chaleureux, elle se sentait presque comme séparée de la réalité. Mais tout avait une fin.

(T/p) soupira une bouffée d'air en entendant l'agitation à l'extérieur des douches. Les filles étaient réveillées, elle n'allait pas tarder à arriver et (T/p) ne voulait en aucun cas être là quand elles entreront. Alors rapidement elle s'entoura d'une serviette avant de finalement déserter les douches, se détachant définitivement de cette sensation chaleureuse et réconfortante, pour une sensation de déprime.

***

- " (T/p), tu veux de ton pain ? "

La (C/c) leva la tête de son assiette pour faire face à une Sasha souriante. Un sourire qui aurait presque pu finir par la contaminer. Cependant, elle ne voulait pas sourire. Car sourire signifiait le bonheur, peu importe qu'il soit vrai ou faux, peu importe que le sourire soit véridique ou simplement une façade pour cacher la douleur. Cela signifiait tout de même le bonheur d'une personne. Et (T/p), elle, ne voulait pas être prendre en pitié, mais elle ne voulait pas non plus paraître heureuse alors qu'elle ne l'était pas. Elle ne voulait pas faire semblant, mentir sur son humeur. Elle l'avait assez fait depuis la mort de ses parents. Et désormais elle avait fini de mentir aux autres et surtout à elle-même.

- " Prend-le. " Fut les seuls mots prononcés par (T/p) de tout le déjeuner.

Ce jour là, elle n'a pas seulement été blessée par cette trahison soudaine. Mais elle a été brisée, tellement, qu'elle aurait juré entendre son coeur se briser. Car elle n'avait pas seulement été trahie, elle avait été trahie par la personne qu'elle aimait. Elle pensait qu'elle était une idiote fini pour avoir même juste imaginer qu'Annie soit réellement tomber amoureuse d'elle, une idiote pour avoir pensé pouvoir finir ça vie avec cette blonde au yeux de glace, une idiote pour ne pas avoir vue toute cette mascarade et tout ces mensonges.

Peut-être qu'Annie l'avait trahie, peut-être qu'elle l'avait brisé, peut-être qu'elle avait tué des innocents avec ou sans raison -en quelque sorte- valable. Mais tout ça, toute cette tristesse et cette colère à la fois, c'est (T/p) elle-même qui l'a provoqué. Bien qu'elle l'ait fait indirectement, c'est elle qui l'a provoqué, le jour où elle a refusé d'abandonner Annie après que cette dernière l'ai repoussée. Les choix qu'elle avait pris ont provoquait ce présent. En y repensant, chaque choix que nous faisons, influence notre futur, chaque décision que nous faisons détermine un futur inconnu. Et, bien que cela soit douloureux. (T/p) ne regrette pas ses choix. Certes elle souffrait de beaucoup de chose à la fois, mais elle n'oubliait pas pour autant tout les bon souvenirs du passé. Du passé. Du passé. Oui, tout cela était du passé. Tout ce bonheur n'existait plus, toute cette joie n'existait plus désormais. Et c'est à la seule chose dont pouvait penser (T/p) allongée dans son lit, regardant le plafond sans but. Ce bonheur était révolu et elle ne sera plus en mesure d'être heureuse et de sourire à nouveaux pour de vrai. Elle était condamner à vivre dans le malheur et dans la tristesse.

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Yoo, alors ce chapitre m'a pris un temps assez long à écrire étant donné que je ne savais pas vraiment comment faire une " transition " en quelque sorte. Là où je veux en venir c'est que d'ici quelques chapitres il y'aura un saut dans le temps plutôt énorme. Cependant avant d'entreprendre se saut dans le temps, on va d'abord devoir éclaircir un point où deux. Comme à quoi est dû le cauchemar que (T/p) fait depuis la chute du mur ?  Je pense que cette question peut facilement être répondu en réfléchissant et en relisant les chapitres de ce moment en particulier.

Et désolé aussi, ce chapitre n'est pas bien long.

Une dernière chose, ce n'est pas vraiment un projet concret, mais quand cette fic sera terminée, je pensais faire 1 ou plusieurs épisodes extra. Vraiment hors série. Pour voir la vie de (T/p) et Annie à la fin de cette histoire. ( Si aucune des deux ne décède bien évidemment. )

L'attaque Des Titans " Annie X Reader Feminin "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant