Chapitre 4

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La créature arrêta de me humer pour confier, sur des aires mielleuses et terrifiantes,à sa femme :

-Excusez-moi, chérie. J'allais oublier notre règle... Nous ne devons pas déguster nos proies quand elles se sont évanouies. J'ai presque oublier à quel point je me délecte de voir la douleur et la peur dans leurs yeux au moment où j'enfoncerais mes dents dans leur artère vitale et que je verrais la vie quitter leurs yeux et les battements faiblirent à mesure qu'ils se vident de leur sang. Il est vrai ma chère que cela est plus distrayant...

De cette sentence, il se tourna vers moi et dit :

-Maintenant que tu ne saignes plus et que tu es réveillée je peux finir ce que j'avais commencé...

Au moment où je réalisais le sens de ses paroles il se jeta sur moi.

Sa peau était glacée comme du marbre et dure comme de la pierre. Il m'embrassa le poignet, c'était un baiser froid et plein de joie à l'idée de me tuer. Il me croqua la peau de ses dents aiguisées, comme celle de la femme.

Je n'eus pas le temps de crier car quelque chose ou quelqu'un l'avait repoussé de moi avec une très grande violence.

Avant de voir qui m'était venue en aide, je regardais mon poignet ensanglanté pour constater la blessure faite par des dents qui ont transpercé ma chair.

Je levais finalement les yeux pour me relever et fuir, mais je trouvais des prunelles rouges, mais cette couleur n'était pas agressive comme les autres. Elles étaient plus douces, pleines de compassion, je dirais même.

Ses cheveux étaient noirs et courts mais il avait de longues boucles qui lui descendaient sur le front. Son crin était le même que celui de mon agresseur. Sa peau, comme les deux autres compères, était aussi blanchâtre qu'un mort.

Il me prit dans ses bras sans dire un mot et je frissonnais de ce contact glacé. Il partit de la pièce, laissant les deux créatures incrédules derrière nous.

Il me porta dans la chambre où j'avais repris mes esprits. Quand il me posa sur le lit, les lames craquèrent sous mon poids.

Quand je relevais les yeux, prête à parler avec mon étrange sauveur, je le découvris à l'autre bout de la pièce se tenant la bouche avec les mains.

Sans me soucier de son attitude étrange, d'une voix tremblotante je lui demandais :

-Qui...Qui êtes-vous ? Connaissez-vous ces gens qui ont essayé de me tuer ?

Il tira un visage déconfit et anxieux en entendant ces paroles. Il se mit la main dans ses cheveux et les tira.

J'eus de vertiges subitement et il le vit. Il se précipita aussitôt vers moi et dit d'une voix dure :

-Il a mordu dans une veine, vous perdez beaucoup trop de sang, il faut panser cette plaie, et au plus vite!

Il ne regarda pas mon sang et alla chercher de quoi panser. En me soignant, il fit comme s'il était neutre mais je vis dans son regard quelque chose qui ressemblait à de la douleur.

En prenant mon poignet, il enfonça ses longs ongles dans la plaie ce qui me fit pousser un gémissement plaintif.

Il lâcha immédiatement sa prise et dans un souffle à peine audible, il s'excusa. C'était une excuse sincère, honteuse, et triste.

Dans une prière je le suppliais:

-S'il vous plaît, pouvez-vous au moins me dire votre nom ?

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Hello

Quels prénoms aimez-vous ??? :))

J'espère que pour le moment l'histoire vous plaît ?!

J'ai prévu des petites surprises au cours des prochains chapitres ;)

Horriblement amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant