Chapitre 16

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Quand nous fûmes chez moi, il m'installa en douceur sur le canapé, j'étais encore toute tremblante.

Il me prit dans ses bras, moi qui étais nue et drapée de sa cape. Une humaine insignifiante qu'il avait décidé de sauver du désespoir.

Je l'enlaçais en lui faisais sentir toute ma pression, toute ma tristesse et mon manque de lui accumulés au cours de ce dernier mois.

Je respirais son odeur, au moins une fois avant qu'il ne me quitte à nouveau et cette fois, je suis sûre, ce serai à jamais.

Alors je décidais de poser cette question qui me brûlait les lèvres :

-Après ça, tu vas partir, n'est-ce pas ?

Il me regarda d'un œil peiné avant de me répondre :

-J'avais l'intention de faire cela, c'est juste. Depuis que je t'ai quitté je t'observe, espérant que tu vives ta vie comme tu l'entendes... Mais si tu veux que je reste alors je resterais.

-Comment m'as-tu trouvé ?

Honteux il se détourna.

-Dis le moi, j'ai besoin de savoir !

-Très bien, grâce à mon ouïe, j'ai pu entendre tes plaintes désespérées quand il te déshabillait.

Je ne sus que répondre à cela, hormis des larmes qui me montèrent aux yeux à la vue de cet affreux souvenir.

-S'il te plaît je suis désolé, je ne voulais pas te faire pleurer. Je peux te prendre dans mes bras ? Dit-il d'une voix mal assurée

Avant même de répondre, je me jetais dans ses bras et lui disant, suppliante :

-Reste avec moi, pour toujours, si tu me quittes encore une fois je n'y survivrais pas.

Il serra mes hanches fragiles entre ses bras et m'enlaça.

-J'ai cru que, tant qui tu étais en vie je pouvais me contenter de ça, te voir heureuse mais je ne peux pas, j'ai envie que tu sois là avec moi...

-Alors ne me quittes pas...

Nous nous sommes étreints longtemps, je ne sais pas vraiment combien de temps mais je suis sûre que nous en avions besoin tous les deux.

Je lui murmurais à l'oreille :

-Je t'aime.

-Tu es celle que j'ai attendu depuis plus de 300 ans, tu es ma vie désormais.

Je lui pris l'arrête de la mâchoire et déposa un baiser tendre sur sa bouche. Il me mit assis sur ses genoux pour prolonger cet instant.

-Endors toi maintenant, il est tard.

-Comment veux-tu quand je m'endorme alors que je viens à peine de te retrouver ?

-Tu me verras demain et aussi longtemps que tu le souhaites.

-Mais un jour... Je mourrais, donc je n'ai pas tout le temps.

-C'est vrai mais c'est cela le naturel des êtres vivants, nous sommes programmés pour vivre, aimer, et mourir.

-Je le sais mais quand je ne serais plus là...Tu seras à nouveau seul. J'ai envie de rester à tes côtés pour toujours.

-Tu ne sais pas de quoi tu parles. Endors-toi maintenant.

Il me le dit gentiment quoique sa voix se fît dure.

Je bougonnais mais obéissais. Je mis ma tête sur ses genoux et il me caressa les cheveux pour m'aider à m'endormir.

-Tu pourrais fredonner si ça ne te déranges pas ? Comme ça, je sais que tu es ici et que je ne rêve pas.

-Bien sûr, fermes les yeux mon amour.

Tout en me caressant les cheveux il se mit à fredonner avec une voix pleine de tristesse, de joie et de colère. C'était le plus merveilleux son que j'entendis de ma vie et à cet instant je savais que je deviendrais accro à sa voix.

Je ne sais même pas quand ni comment mais je m'endormis.

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Attention attention j'ai préparé quelques surprises pour les chapitres à suivre :-)

J'espère que vous lirez jusqu'à la fin pour me donner votre avis !

Je retourne écrire, sur ce... Bonne lecture ! ;°

Horriblement amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant