Chapitre 10

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Nous étions en ville. Pourtant il alla tout droit à l'hôtel sans me parler et commanda une chambre.

Nous marchions jusqu'à la chambre 224 et, quand il referma la porte derrière lui, j'eus le courage de lui demander, les larmes aux yeux, mais cette fois de peur, de stupéfaction et de tristesse:

-Comment...Comment as-tu réussi à faire aussi vite pour venir me récupérer alors que je tombais comme une pierre qu'on laisse tomber dans un puits ?

-Je pense que tu as pu voir ma vitesse quand je cours, alors je n'ai pas besoin de te répondre... Mais toi; tu me dois de me répondre: est ce que tu vas bien ?

-Quoi ?! Tu me demandes si je vais bien ? Non je ne vais pas bien ! Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive... Franchement ! Je rentrais de mon job, qui d'ailleurs n'avait plus besoin de moi, quand je me suis fait attaquer par ton père ! hurlais-je

-Je suis désolé pour tout ça, tout ce qui t'arrive...

Je me tournais vers lui et lui dis, attendrie :

-J'ai entendu ce que tu as dit et tu n'es pas un monstre quoi que tu en penses, tu m'as sauvé et pour cela tu ne mérites pas l'éloge de monstre.

-Juliette, pourquoi ? Tu ne dois pas me revoir ainsi ta vie sera bien plus tranquille sans ce danger de mort constante. Promets moi que tu iras dans la ville et il t'oubliera. Ne va plus dans la forêt surtout toute seule. Là tu es en sécurité. Adieu Juliette...

-Valentin...Non ne m'abandonnes pas, j'ai besoin de toi.

-Tu ne sais rien de moi...


Une semaine plus tard, je n'avais pas bougé de mon canapé. Je passais mon temps à avoir peur et à me morfondre sur moi-même.

Il m'avait dit de ne pas retourner dans la forêt et il était parti. La seule façon logique pour moi à ce moment pour le revoir c'était de retourner dans cette forêt et m'exposer au danger.

Je pris donc le nécessaire pour me protéger. Je pris un spray à poivre que je mis dans ma poche, un couteau au cas où les choses tourneraient mal. J'enfilais mes baskets et partis de chez moi. Je partis donc la nuit.

J'avançais d'un pas lent mais pressé, les feuilles se déchirèrent sous mes pieds, je n'entendis pas un souffle.

Au moment où je tournais la tête, je perçus 4 ombres qui se rapprochaient de moi. Je pris mon couteau prête à riposter s'ils avaient l'intention d'agir dangereusement à mon égard.

-Hey ma petite, tu es perdue, tu veux que je t'aide ? me héla une voix rauque  venant de la première ombre masculine.

-Allez-vous en, je n'ai pas besoin d'aide.

-Mais si regarde t... Tout en disant cela il m'agrippa le poignet et me força à me rapprocher de lui de sorte que je puisse sentir son haleine putride.

Pourtant malgré la peur je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et je lui assénais un coup de couteau à l'épaule. Je courus très vite pour lui échapper mais je tombais nez à nez avec un autre...

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Mmh elle est un peu violente là, non ? Surtout que ça va provoquer leur colère encore plus !

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Bisous :)

Horriblement amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant