Chapitre 11

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je me détournais mais c'était trop tard, il m'attrapa par le buste et se posta devant moi. 2 autres m'encerclèrent, avec le vampire blessé par mon couteau pour finir le cercle.

Ils étaient près, bien trop près...

Un autre tomba d'un arbre et m'encercla de ses bras, j'étais contre son dos

Il émit un feulement, presque animal non pas pour moi mais pour mes agresseurs. Je reconnus immédiatement ce son étrange et cette voix, ainsi donc il était venu me sauver ?!

-Enlève toi de là, gamin ! Cette morveuse est dangereuse !

-Dangereuse ?! Vous insinuez donc que cette petite humaine est dangereuse ? N'êtes-vous pas des vampires plus forts et immortels comparés à elle ?

-Mais cette fille de chienne m'a poignardé !

-Quand vous vouliez la poignarder vous-mêmes ? J'aurais fait pareil à sa place. Mais savez-vous au moins qui suis-je pour me parler de la sorte ?

-Quelqu'un qui va mourir une deuxième fois à cause de nous. Tu nous gâches notre repas.

-Je suis le baron De Huet le 8ème du nom, je descends d'une longue lignée de noblesse, et ma famille est respectée dans le monde des vampires.

-La famille De Huet ? Qu'est-ce que c'est que ces bêtises ?

-Joachim ! Ne te moque pas, tu pourrais le payer cher !

-Ce gringalet ne me fait pas peur.

-Ne le provoque pas ! Tu es encore nouveau, tu ne sais pas ce qu'il en coûte de te comparer au fils de cette famille ! Il est encore plus dangereux que ses parents.

Quand j'entendis cette phrase, mon sang se glaça. Valentin était-il plus dangereux que ses parents ? Ça j'en doutais...

Il le toisa avec un regard que je ne lui avais jamais vu. Un regard qui exprimait des envies malsaines, meurtrières.

Quand je lui touchais le dos, il sortit de sa torpeur et me regarda un cours instant avant de m'ordonner sur un ton agressif, assassin, de partir.

Je n'arrivais plus à bouger, j'étais tétanisée. Alors il m'agrippa l'épaule et me secoua vivement en me criant :

-JE T'AI DIS DE COURIR !!!! Ne m'oblige pas à te le répéter !!!!

Je fis un pas en avant, les yeux pleins de larmes, qu'il m'ait parlé, ou devrais-je dire qu'il m'ait si durement intimé.

Alors je le poussais d'un geste brusque pour qu'il ressente la douleur qu'il a fait à mon cœur à cet instant, je courus le plus vite possible dans la ville.

Arrivée au centre commercial je m'enfermais dans les toilettes et fondis en larmes.

C'étaient des larmes de douleur.

-Tout va bien madame ?

Une voix de femme m'interpela derrière la porte.

-Je...Oui désolée ce n'est rien, je sors...

En sortant, une femme d'environ une cinquantaine d'années me dévisageait en compatissant. Je lui souris, je voulais montrer que je n'avais rien et que j'étais forte, mais ce sourire était faux et hésitant.

Je ne devais décidément pas rester dans cet endroit public bondé de monde.

Malgré le danger de l'extérieur, je sortis de la ville, vers ma maison qui se situait à l'orée de la forêt.

Les feuilles craquaient sous mes pieds et je savais que ces monstres m'entendaient et qu'ils pouvaient surgir à n'importe quel moment.

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Pour l'instant nous n'en savons pas beaucoup sur Juliette mais rassurez-vous, ça va changer ;)

PORTEZ VOUS BIEN !

Horriblement amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant