-Je... Ça ne te plaît pas ?
Il ne dit toujours rien. Alors je me retournais déçue et m'apprêtais à reprendre le chemin de la maison quand il me prit dans les bras en me murmurant :
-C'est parfait ! « petite sœur »...
Puis il me fit un clin d'œil et je compris qu'il avait saisi la référence de l'endroit.
Je souris.
Il s'inclina un peu devant moi et, avec exagération, il me dit :
-Madame, voudriez-vous me faire le plaisir de danser en ma compagnie ?
Je retins mon rire et acquiesça.
Il me prit alors la main et tangua avec moi.
C'était doux.
Nos mains s'entrelaçaient et nos paumes chaudes se touchaient.
C'était parfait.
Il me fit tournoyer sur l'herbe gelée et me rattrapait à la hanche avant de me rapprocher vers lui.
Son bassin frôlait mes hanches et sa main glissait le long de mon dos. Son autre main remontait vers mon visage.
Les miennes étaient sur ses épaules, essayant de garder le rythme même si la chaleur de mon corps avait brusquement augmenté dans cet hiver froid.
Nous nous balancions au rythme du vent, emmêlés dans nos respirations lentes et calmes.
Ah ! Je ne sentais plus mes pieds. Combien de temps avons-nous passés enlacés ?
Nous ne dansions même plus vraiment. La soirée était maintenant avancée. Je grelottais dans ses bras. Mais je ne voulais pas finir ce moment exquis et tendre.
Il mit fin à cet échange et me posa doucement sous les couvertures.
Je lui souris et pris ma chaufferette que je craquais. La chaleur m'emplit de plaisir.
-Tu n'as pas froid ? demandais-je
Nous n'avions pas parlé de tout l'après-midi.
-Non, je te laisse les couvertures mon amour. Je viens à côté de toi par contre.
Je frissonnais. C'était la première fois qu'il m'appelait comme cela.
J'enroulais mes bras autour de ses épaules et l'invitais à me rejoindre.
Je n'étais qu'une chair tremblotante dans son étreinte.
-Je... Je t'aime Galadriel.
Je le pensais. Mes sentiments étaient clairs envers lui. Je n'avais plus à cacher mon attirance à son égard.
Une part de moi restait tout de même avec Valentin.
Ma tête sur la clavicule de Galadriel je respirais tranquillement et lui me prit encore plus dans ses bras.
-Moi aussi, Juliette, depuis toujours.
Il m'enlaça fort et tremblait légèrement, comme s'il pleurait.
Pourtant les vampires ne pleurent pas.
-Qu'est-ce que tu as ?
-Rien, c'est juste que...
-Oui ?
-Je t'avais rencontré au 17ème siècle...
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Purée, encore ?!
Mais qu'ont-ils vécu ensemble ?
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Horriblement amoureuse
VampireUn soir une jeune femme se fait agresser. Quand elle se réveille, elle se retrouve chez ses agresseurs. Des êtres mi vivant mi mort et dont l'apparence est tellement belle que c'en est effrayant. Elle va créer une complicité intime avec le fils de s...