Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui, un article !
Et ça repart sur du féminisme, eh oui.
Prenez-vous un truc à manger parce que ça va être long. Très long.
Petit préambule, on va parler de genre mais de façon assez cis-centrée. Du coup quand je dis femme, c'est pour parler des personnes à vulves, et quand je dis homme, des personnes à penis. Bien sûr les personnes transgenres existent et savent mieux que personne ce qu'est la performance de genre (je l'explique plus tard dans l'article) mais je m'en suis tenue ici au problème chez les personne cis. Sujet passionnant pour une autre fois, donc.
1. SLUT-SHAMING
Le slut-shaming, que l'on peut traduire maladroitement comme "mal parler des putes", est un terme utiliser pour désigner un comportement machiste précis.
Toutes les discriminations ou insultes ou pensées qui partent de cette phrase : "Elle s'habille comme une pute".
Les femmes qui portent du maquillage, des hauts-talons, des vêtements courts, qui s'épilent et se teigne les cheveux, celles qu'on appelle vulgaires, dépravées, les voitures volées et prostituées, celles qui veulent se faire remarquer, qui ne font cela que pour plaire aux hommes et éventuellement à la société.
Inutile de dire que c'est extrêmement violent. On les considère souvent moins bien à cause de cette logique, comme des femmes qui rentreraient trop dans les codes.
En réponse à ça, le féminisme a apporté une réponse. Une belle réponse toute faite et bien emballée.
"Les femmes font ce qu'elles veulent".
C'est ce que le féminisme défend : le droit pour les femmes de s'épiler ou de ne pas s'épiler. Le droit pour les femmes se maquiller ou de ne pas se maquiller. Le droit pour les femmes de rentrer dans les codes de la féminité, ou pas.
Elle porte une mini-jupe ? Si elle veut, elle peut. Elle n'est pas une pute, juste une femme qui fait ce qu'elle veut.
J'ai été accusée de slut-shaming par le passé. Je disais que les vêtements servaient à protéger du froid et la pudeur des autres, et j'ajoutais un petit dessin d'une femme avec un short très court et un débardeur crop-top en disant qu'elle n'avait pas compris le principe.
C'est effectivement du slut-shaming. La conclusion du chapitre restait "Mais chacun fait ce qu'il veut", en remontrant ce personnage à ce moment ; et le même personnage réaparaissant en étant justement une mère qui encourage son enfant à casser les codes de genre, même si elle est féminine.
Mais ça restait du slut-shaming.
Je reconnais que j'ai eu tort de dire ça, et aussi de dire "Roh mais c'est une blague".
Mais dans le fond, je n'ai pas changé d'avis. Je continue de ne pas aimer que les femmes répondent à l'appel de la féminité dite "mainstream".
Je ne blâme juste plus les femmes pour ça.
(Et là en vrai je grossis un peu beaucoup le trait de ma propre personne. Ça ne me dérange pas chaque fois que j'en croise une, je n'y pense même pas. C'est juste quand je m'intéresse au sujet que ça me revient.)
Mais alors, qui blâmer ? Et qu'est-ce que j'entends par féminité mainstream ?
2. MALE-GAZE
Non, ce n'est pas patriarcat en anglais. On en a marre que les féministes disent que c'est "LE PATRARCAT" ? Bon d'accord cherchons des termes plus précis.
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