Pornéïa | Yoonmin

34.

Hey, 

Ce chapitre est assez court, un peu transitoire...comparé aux prochains chapitres qui arrivent ;) Aussi, je ne sais pas vraiment quand mon histoire s'arrêtera, mais si je devais faire une estimation, je dirais qu'elle comportera une cinquantaine de chapitres... 

Bonne lecture, 

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Je pourrais rester dans cette position pour le restant de mes jours, le visage ainsi enfoui dans son cou et les jambes entremêlé aux siennes. Nous nous consolons, chacun séparé cruellement de la personne que nous aimons, et notre situation commune ont fait de nous deux êtres inséparables. Parfois, j'ai même l'impression que ce n'est pas Yoongi, mon âme-sœur, mais Taehyung.

- On devrait se marier, je marmonne contre sa peau.

Il grogne contre mon épaule, et je m'enfonce un peu plus dans la chaleur de ses bras.

- Ta raison. Au diable, les alphas. Demain, j'irai acheter la bague de fiançailles.

Je me tends à ses mots, et Taehyung plaque une main contre sa bouche.

- Désolée, Hyung. En même temps, c'est toi qui parles de mariage, là.

J'émets un rire sans joie, et essaye de repousser l'idée que les fiançailles de Yoongi et Sana ont lieu dans deux jours.

- Plus sérieusement, tu comptes te lever pour aller ouvrir à Hoseok ?

À ces mots, une autre pluie de coups s'abat rigoureusement contre la porte, suivis d'une voix criarde qui me fait grincer des dents :

- Park Jimin, je sais que tu es là. Ouvre cette porte immédiatement.

Je grogne et me tourne vers le mur, obligé de quitter la chaleur réconfortante du corps de mon ami.

- Vas-y, toi. J'ai la flemme.

- Et puis quoi, encore ? C'est toi qu'il appelle, pas moi !

- Maiiiis, c'est toi qui es le plus près de la porte...

J'entends l'oméga ricaner, le bruit bientôt englouti par une autre flopée de tambourinements. Je grogne bruyamment et roule sur le côté, ne manquant pas d'écraser Taehyung au passage. Il pousse un soupir peiné, et je lui tape la hanche en me mettant debout.

- Dit que je suis gros, pendant que t'y es.

Il hausse les sourcils, comme pour appuyer mes paroles, mais lorsque je lève la main pour lui donner une autre fessée, Hoseok se déchaîne une nouvelle fois contre la pauvre porte.

- C'est pas possible. Il ne lâche jamais l'affaire, celui-là, je grogne en ouvrant vivement la porte. Je pose une main sur mes hanches et me penche vers lui.

- Qu'est-ce que tu veux ? je demande, mais le bêta ne se laisse pas décourager par ma mauvaise humeur et déboule dans la chambre telle une tornade.

Il ne fait pas un pas dans la pièce, qu'il se retourne vers nous, le nez plissé en une grimace assez comique.

- Ça sent le phoque, là-dedans.

Je vais m'asseoir sur mon lit, regardant Hoseok se diriger vers la fenêtre et l'ouvrir en grand.

- Ça vous arrive d'aérer ?

Je lève les yeux au ciel, et me laisse retomber entre les draps.

- Qu'est-que tu me veux ? Je réitère ma question, et le danseur vient s'asseoir à mes côtés pour se pencher sans prévenir au-dessus de moi, ses grands yeux bruns soudain colériques.