Pornéïa | Yoonmin

18.

Premier chapitre Lemon assez graphique, donc âmes-sensibles s'abstenir :) Aussi n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez de ce premier vrai chapitre Lemon, et votez si mon histoire vous plaît ! 

Bonne lecture

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JIMIN

J'ai recommencé la semaine sur les chapeaux de roue, avec des symptômes d'autant plus intense que la semaine dernière. Les bouffées de chaleur se sont transformées en réelles vagues de transpiration au point où j'ai cru m'évanouir plusieurs fois d'hyperventilation. Les battements de mon cœur sont tellement forts et rapides en ce moment, qu'ils me déconcentrent trop souvent pendant les cours. Je suis incapable de travailler, et mes notes s'en ressentent.

Mais le pire dans toute cette histoire doivent être les violentes pulsions sexuelles, qui semblent me rendre complètement fou. C'est arrivé plusieurs fois, à mon plus grand embarras, d'avoir des pensées pas très saines, et sentir ma lubrification tachée mon caleçon en plein milieu d'un cours magistral.

J'ai pensé au début que les symptômes pouvaient être rattachés aux effets secondaires des suppresseurs, donc j'ai réduit la dose au fur et à mesure, jusqu'à arrêter totalement la prise des petites pilules. Ça fait maintenant quatre jours que je n'en ai pas pris, pourtant les symptômes persistent.

Je sors presque en courant de mon dernier cours de la journée, fatigué, mais également honteusement excité. C'est à peine si j'arrive à retenir un gémissement en sentant mon érection douloureuse venir frotter contre les tissus à chaque mouvement. 

Le retour à pied jusqu'à ma chambre universitaire est une pure torture, les dents creusant profondément dans mes lèvres pour m'empêcher de geindre, et le corps tendu comme du fil de fer.

C'est presque avec soulagement que j'arrive à destination, et sans attendre, j'attrape à la va-vite des vêtements de rechange, arrache ma serviette de bain de son portant et me rue sur la porte d'entrée.

Mais je me fige juste avant de l'ouvrir, la main sur la poignée, une idée immorale mais délicieusement séduisante florissant sournoisement dans mon esprit. Je secoue vivement la tête pour la chasser, mais elle paraît si attrayante qu'après quelques secondes d'hésitation, je fais demi-tour et me penche pour attraper la petite boite en velours sous le lit.

Je fourre à la va-vite le sex-toy et le lubrifiant dans ma trousse de toilette, les joues rouges de honte, et sors précipitamment de la chambre.

En arrivant dans les douches communes, le bruit de l'eau me fait presque souffler de déception.

Je ne vais quand même pas me soulager avec d'autres étudiants à côté.

Je secoue la tête quand je me rends compte que si, je vais le faire tellement la frustration et l'envie est devenue insupportable.

Je me précipite dans une cabine de douche, prenant soin de bien vérifier si le loquet est fermé, avant de me déshabiller, les gestes rendus fébriles et hâtifs par la passion.

Au moment où la température de l'eau est assez tiède, plus fraîche que chaude pour venir apaiser le feu sous ma peau, je sens enfin les muscles de mes épaules relâcher la pression.

Je renverse la tête en arrière, accueillant avec bonheur le jet revigorant sur mes joues brûlantes, et attrape sans plus attendre la bouteille de gel douche à la pêche. Je viens en déposer une bonne quantité entre mes paumes, et retiens un petit halètement quand mes doigts entrent en contact avec la peau ultra-sensible de mon torse.