Et si j'étais dans Toilet-Bound Hanako Kun...

2. La mission commence

Note de l'auteure : Attention ! Ce chapitre peut contenir du spoil de l'anime ! Si tu ne l'a pas encore vu, je t'invite à aller le ✨ visionner✨ sur Wakanim (C'est pas sensé être sponsorisé, mais, Wakanim, si vous passez par là, on peut s'arranger ? Si je suis majeure ?! Eh bien, en toute honnêteté non. Vous refusez ? Ah bah alors là, tant pis, vous ne savez pas ce que vous ratez !). Et je tiens à précise que les chapitres à venir -y compris celui-ci- contiennent de l'humour, du second degré ! Je reconnais que je ne suis pas humouriste, mais voilà quoi ! Sinon, je vous souhaite une très bonne lecture !

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Yuki... Comme nom ça passe ! Mais j'étais encore moins crédible parce que j'ai mis du temps à réfléchir. Hanako me regardait toujours. J'avais peur, mais je ne savais pas pourquoi.

Note de l'auteure : J'utilise le prénom Yuki quand je veux SHIFTER. Problème : je n'ai jamais réussi pour le moment. En japonais, "Yuki" signifie neige.

- Tu ne sais pas comment tu t'appelles, m'a-t-il lancé comme ça.

- Bah... J'ai trouvé un nom vite fait, lui ai-je répondu (toujours avec moins de crédibilité).

Il rit, encore une fois.

- Je sens que toi et moi, on va vraiment bien s'entendre ! On va garder le prénom "Yuki", ça fera l'affaire.

Bah heureusement qu'on va s'entendre ! Toute ma vie j'attendais ça, de le rencontrer au moins une fois. C'est un rêve de gamine, je confirme.

- Juste une question, lui ai-je demandé, est-ce que je peux mourir ?

- Hmm... Oui et non, me répondit-il. En gros, tu peux mourir, mais pas tant que tu es sous ma protection !

Je vais pas vous mentir que tout cela me soulageait, parce-que j'ai pas oublié mon histoire de goûter. Le problème, c'est que je n'avais aucune notion du temps. Je jetais un coup d'œil par la fenêtre. Le rebord était assez large pour s'y asseoir. Dehors il faisait sombre, c'était certainement la nuit, mais je n'étais pas fatiguée, j'avais juste envie de danser. Je regardais autour de moi et j'aperçus un truc noir et velu... Une grosse araignée...

- AAAH !

Hanako avait visiblement peur des araignées, lui aussi... On monta sur le rebord de la fenêtre, et devinez qui était devant ? Moi. Avec un stupide bout de bois à la main.

- Euh... On est sensé faire quoi, dis-je la voix tremblante.

- On attend ? me répondit Hanako.

- Ça va pas non ? Elle va pas partir et se balader tranquillement dans le lycée !

- Et pourquoi pas ? Tu n'est pas une araignée à ce que je sache !

Je soupirai.

- Bref, il faut qu'on fasse quelque chose. Soit on reste planté là, mais elle ne bougera pas d'un centimètre, ou alors on tente un truc, mais elle risque de nous agresser, et on va se transformer en Spiderman.

- En Spider-quoi ? dit Hanako.

- Rien, t'en fais pas.

Je pense qu'il avait remarqué que je paniquais. Quand je fais le plus de blagues, c'est quand je suis dans une situation de détresse, ou alors je suis d'humeur à en faire.

Note de l'auteure : Dans la vraie vie, je suis vraiment comme ça ✌🏻

En tout cas, il était hors de question que je reste dans la même pièce que cette bête immonde. Je pris mon courage à une main, puisque l'autre était prise, et je lui lançai le bâton dessus, puis elle disparu d'un coup.

- Elle est partie, dis-je la voix toujours un peu tremblotante, je l'ai eu...

Hanako me pris par l'épaule et passa devant. Quelque chose n'allait pas.

- Je le sens pas, dit-il calmement, reste derrière moi.

Je pouvais sentir une inquiètude dans sa voix. Je n'aurai peut-être pas dû lancer ce stupide bout de bois, il aurait pu nous servir. Soudain, une multitude de boules noires se formèrent autour de nous, et le décors ainsi que l'atmosphère calme et sereine changea brusquement. Nous n'étions plus dans les toilettes des filles, mais dans un endroit, avec toutes sortes d'objets et de meubles, sur le sol ou bien dans les airs. Je m'avançai. Il y avait beaucoup de brouillard, je ne voyais à peine le bout de mes pieds.

- Qu'est-ce que c'est que cet endroit ? demandais-je à Hanako.

- Je crois que nous sommes En Bas.

- "En bas"...? Mais j'ai pas vue d'escaliers !On descendu les escaliers ? Ou alors c'est un escalator...

Il me regardait bizarrement.

- Bah quoi, si tu veux descendre, y'a bien un moyen !

- Si tu le dis, répondit-il en soupirant, alors il faut qu'on trouve des escalators qui montent pour sortir d'ici, même si je doute qu'il y en ait, sous la Terre.

- J'espère que j'aurai un autographe de Lil Nas X !

Hanko me regarda de ses yeux malicieux.

- Je peux t'en faire un, d'autographe, dit-il, je n'ai besoin de rien.

Je regardais ailleurs, c'était plus fort que moi.

- Bah écoute, pourquoi pas, je lui répondit.

- Plus tard par contre, je n'ai pas le matériel.

- Heh ?

C'est pas lui qui me disait qu'il n'avait besoin de rien ? Il faut savoir un moment donné !

En face de nous se tenait une sorte d'allée. Vous voyez les petits chemins de promenades dans les parcs ? Eh bah c'est pas du tout ça. On aurait dit un peu une sorte de ruisseau avec 2 cm de hauteur et 2m de largeur. Au bord ? C'était le vide total, il ne fallait pas tomber, sinon, bah tu risques de mourir... Hanako, lui, ne pouvait pas, il l'est déjà. Moi pour le coup, je devais à tout prix rester au milieu de l'allée.

- Où est-ce qu'on est sensé aller ? lui ai-je demandé.

- Je ne sais pas vraiment, dit Hanako calmement, on devrait continuer tout droit jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose. Sinon... On verra bien.

Un frisson me parcouru le dos. Ce n'était pas à propos de ce qu'il venait de dire. J'avais l'impression qu'il y avait quelque chose qui était passé derrière nous. Mais quoi ? Je n'en avais pas la moindre idée.

- Soyez la bienvenue à Konohoke, inconnus !

Je me retournai brusquement. Il n'y avait rien. Hanako, lui, regardait autour de lui, inquiet.

- Nous espérons que vous aimerez notre petit village, dit la voix de manière mystérieuse.

Je n'eus à peine le temps de m'inquiéter sur le ton mystérieux de sa voix, qu'une sorte de main noire et immense nous attrapa et nous fit tomber dans le ravin. J'essayai de me débattre, mais je ne pouvais pas bouger.

Et là, c'était le noir complet...