Et si j'étais dans Toilet-Bound Hanako Kun...

26. L'esprit inférieur (1/2)

- Hé oh ? Tu m'écoutes ?

J'étais perdue dans mes pensées, comme à mon habitude. La voix de Hanako m'avait fait reprendre mes esprits.

- Pardon, ai-je fait, tu disais ?

Il soupira.

- Tsuchigomori a dit qu'il aimerait te voir dans la journée.

- N'importe quand ?

- Le plus vite possible.

- Mais... Ça n'a aucun sens. Enfin bon, autant y aller maintenant, tu ne crois pas ?

- C'est comme tu veux !

Je sautai du rebord de la fenêtre et sortis des toilettes en sautillant, suivie de Hanako qui se moquait de moi.

Lorsque nous arrivâmes dans un couloir, une jeune fille se tenait devant nous. Elle semblait perdue et effrayée. Son aspect fantômatique me laissait penser qu'elle était bel et bien morte. Je m'avançais alors vers elle et posa une main sur son épaule.

- Tout va bien ? lui ai-je demandé.

Elle se retourna lentement. Ses yeux étaient d'un marron clair, légèrement en amande. Son visage était fin et ses joues étaient roses, un peu comme moi. Quant à ses cheveux, plus longs et plus foncés que moi, étaient attachés en deux tresses.

- Tu peux me voir ? dit-elle avec une lueur d'espoir dans les yeux.

Elle avait une petite voix, qui, étrangement, me rappelait quelque chose. Elle semblait avoir environ 1 ou 2 ans de moins que moi.

- Hum... Oui, lui ai-je répondu.

Elle se pencha vers Hanako.

- Et, lui aussi ? demanda-t-elle en le désignant.

- Oui.

Elle leva ses yeux larmoyants vers moi et demanda :

- Est-ce que vous pouvez m'aider, s'il vous plaît ?

Je regardai Hanako, surprise. Celui-ci haussa juste les épaules.
- C'est comme tu veux.
J'étais sûre qu'il voulait dire ça.

- Dis-moi tout !

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- Euh... Je me rappelle avoir demandé de te voir, mais je ne pensais pas te voir accompagnée.

Étant pris de panique, Hanako et moi sommes directement allé voir Tsuchigomori dans l'espoir qu'il nous aide.

“Je veux retrouver ma sœur.”

C'était ce que nous avait dit la petite.
Elle était dans un coin, les larmes aux yeux. J'avais confié à Hanako la mission de la réconforter, mais il ne savait absolument pas s'y prendre.

- En fait, ai-je expliqué, on l'a trouvé dans un couloir de l'école, et elle nous a dit qu'elle cherchait sa sœur. Alors on s'est... Enfin, je me suis dit qu'avec un peu de chance, son livre serait ici !

- Le livre de qui ?

- À ton avis...

- Il me faut son prénom.

Je hochai vivement la tête, et retournai vers le petit esprit.

- Comment est-ce que tu t'appelles ?