Et si j'étais dans Toilet-Bound Hanako Kun...

25. Retour à Konohoke

- Enfin ! ai-je soupiré.

La journée en cour était enfin finie ! J'avais oublié à quel point c'était ennuyant et fatiguant. Une fois assurée d'être seule dans les couloirs, j'utilisai mon pouvoir pour retrouver ma tenue d'origine.

Un petit courant d'air fit voler ma robe et mon sweat apparut à son tour. Je mis mes mains sur mes hanches l'air satisfaite et me dirigeai vers les toilettes des filles. Hanako, parti avant moi, devait m'attendre là-bas. Je ne le comprendrai jamais... Je n'étais pas censée être seule de base, mais bon.

Soudain, quelque chose m'attrapa l'épaule.

- Bouh !

Je sursautai. Enfin, entre nous c'était plutôt un bond.

- Hanako, tu m'as fait peur !

Celui-ci était plié de rire.

- Oh, si tu avais vu ta tête ! dit-il entre deux inspirations.

- Laisse ma tête en dehors de tout ça, dis-je en plaquant mes mains sur ma tête.

- Hehe !

- Sache que je suis fortement blessée de voir que tu me traites de la sorte.

- Tu veux un croissant ?

Je pouffai de rire. Je lui en avait tant appris...

- C'est si drôle que ça ?

- Oui, surtout venant de toi, dis-je en marchant.

Hanako, qui flottait autour de moi, mit mon bob grenouille chéri sur ma tête.

- C'était toi qui l'avait ? m'étonnai-je.

- J'avais besoin d'un petit souvenir.

- À t'entendre, on dirait qu'on ne s'est pas vu pendant 1 an.

- Ça aurait pu être le cas !

- Tu n'exagères pas un peu, là ?

Lorsque nous arrivâmes dans les toilettes, nous eûmes la surprise de voir Yako, sous sa forme de satuette de sanctuaire.

- Ah, c'est pas trop tôt ! dit-elle.

- Numéro 2, je peux savoir ce que tu fais là ? lui demanda Hanako.

- Eh bah je vous cherchais figure-toi ! Enfin, j'aurais préféré que ce soit Yuki à toi, elle au moins elle me comprend.

Je ris nerveusement. Hanako, lui, était vexé.

- Mais bon, c'est pas si mal si tu es aussi là, numéro 7, déclara-t-elle. Bref, je voulais vous demander de m'aider.

- Tiens donc... marmonna Hanako, toujours vexé.

- T'aider ?

- Oui.

Malgré le fait qu'elle m'appréciait, Yako avait toujours ce timbre froid et hautain lorsqu'elle parlait.

- J'ai perdu un bijou très important. Enfin, je soupçonne qu'on me l'ai volé, plutôt.

- Et c'est pour ça que tu as besoin de notre aide ? dit Hanako.

- Je t'ai déjà dit que tu ne m'étais d'aucune utilité.

- Ok, j'ai compris... dit-il en allant dans un coin.

- Et où serait ce bijou, d'après toi ? ai-je demandé.

- C'est simple. Soit ce sont ces saletés de Mokke qui l'ont caché, ou bien il est à Konohoke.

Un frisson me parcourut le dos. Konohoke ? C'était là où vivaient les morts, et là où, pour la première fois, j'ai cru y passer.

- Comment on va le savoir, alors ?