Et si j'étais dans Toilet-Bound Hanako Kun...

23. L'esprit des rêves

J'étais toujours dans les toilettes, assise. À vrai dire, l'action de Hanako m'avait plus que surprise, surtout qu'il m'avait fait le coup deux fois ! Tout ça me perturbait beaucoup.

- Tu veux un bonbon ?

- Elle est morte ?

- Tu es triste ?

C'était juste les Mokke. Je pris un bonbon que l'un d'eux me proposait.

- Merci.

Qu'est-ce que j'allais pouvoir faire ? À cette heure-ci, il y avait cours, donc je pouvais faire ce que je voulais.

Plaf

Je sursautai. Quelque chose de vert était tombé (ou plutôt, s'était écrasé). Je m'approchai. C'était un bob grenouille ! Ça ressemblait à un objet qui servira à mon retour. Je le pris et l'enfila sur ma tête, toute fière.

Ma tenue était composée de :
- un incroyable sweat rouge large à capuche
- un short en jean bleu clair
- le fameux bob grenouille vert
- des baskets hautes jaunes petite abeille.
Ainsi que mon incroyable trait d'eye liner, qui était toujours présent depuis le temps !

Pendant que je défilais, les Mokke m'applaudissaient. J'avais comme l'impression que j'allais garder ce chapeau toute ma vie sur moi...

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J'étais en train de nettoyer les toilettes.
Pourquoi ça ? Tout simplement parce que j'avais envie que Hanako soit content.
- Oh, tu as nettoyé les toilettes pour moi ? Trop bien ! Veux-tu m'épouser ?
La question de la fin est de trop (j'accepte).

Comme il me harcelait pour que je le fasse, au moins, c'était fait. C'était un peu ennuyant, donc je me mis à fredonner.

- MAMAAAAAAA OUH OUH OUUUUUUH !!! I~ DON'T WANNA DIIIIIIE ! SOMETIMES WISH I NEVER BEEN BORN AT AAAAAAALL~ !

Ou alors ça :

- WEEE WILL, WEEEE WILL ROCK YOUUU !

Ou bien ça :

- YOU SHOULD CALL ME KAWAII ! PLAY IT LIKE A-

Sinon, ça :

- I SAVED ... BY GIVING A CPR !

Lorsque j'avais enfin fini le ménage ainsi que mon concert, je posai la serpillière et m'assis sur le rebord de la fenêtre qui donnait sur la cours. C'était calme, comme d'habitude. Je sentis mes membres s'engourdir. Je n'étais pas fatiguée pourtant. J'avais des fourmis qui me parcouraient le corps.

Je heurtai soudainement le sol. J'étais dans une sorte de tunnel sombre, très peu éclairé, du moins. Il y faisait plutôt humide, ce qui était normal, puisqu'il il avait de l'eau.

- Elle est morte ?

- Toujours pas, non, répondis-je.

Pourquoi les Mokke avaient cette obsession pour la mort ?

- Tout va bien ?

- Ouais, ça va, dis-je en me relevant.

Hé hé hé...

Je sursautai. Qui avait rit ? Je n'étais pas seule alors ? Les petits lapins roses étaient cachés derrière moi.

- Qui va là ? dis-je alors.