Retrouve-moi

Chapitre 2

10 ans plus tôt.

Un seau d'eau m'arrive en pleine figure, il me réveille d'un coup. Je regarde où je suis, l'endroit est sombre, froid, bien plus que dehors, je suis assise sur un fauteuil, les mains attachées sur les accoudoirs. Je m'agite sur mon siège, je veux juste me libérer ! Je tire sur les liens, je n'ai rien à faire ici.

Une porte est claquée, je cesse de bouger dans tout les sens et je tourne la tête, je vois l'homme qui m'a enlevé, il s'approche. Il sourit en me voyant, son sourire est immonde pervers, ça me dégoûte.

-Ah, ça y est, le mécanisme a fonctionné. Bonjour Amanda.

-Relâchez moi !

-Non. Pas une telle beauté. C'est rare les jeunes femmes comme toi, aussi belle, bien foutue.

L'homme s'agenouille face à moi et commence à poser ses mains sur mes cuisses, qui sont nues, je viens tout juste de le remarquer.

-Bon sang, ces cuisses, elles sont magnifiques, et si douces.

-Ne me touchez pas ! 

-Je fais ce que je veux Amanda. Si j'ai envie de te toucher, je le fais. 

-Pas sans mon accord.

-J'en ai rien à foutre de ton avis. Et ferme ta gueule si tu veux que tout ce passe bien.

-Jamais.

L'homme se redresse et me fout une claque, je comprends qu'il ne rigole pas.

-Ayla ! Hurle-t-il en se tournant vers la porte.

La femme ne tarde pas à arriver, je suis horrifiée avec ces deux-là.

-Tu me la prépare ? Il est temps de la tester.

-OK. On est parti.

-Si elle te fait chier, c'est une claque.

-Comme d'habitude.

La femme s'approche de moi, elle détache les liens en maintenant mes bras, elle menotte mes mains et s'occupe de mes jambes. Elle me force à me lever et me traine derrière le siège il y a un lit. Mon esprit capte et ordonne à mon corps d'agir, je commence à lutter, mais la femme reste beaucoup trop forte. Elle réussit à m'emmener jusqu'au lit, ses gestes sont sûr et rapide quand elle m'attache les bras au dessus de ma tête, malgré mes mouvements pour lutter.

Je continue de me débattre, même quand elle immobilise mes jambes. Elle récupère ensuite une paire de ciseaux, le froid des lames arrivent sur mes cuisses, ma culotte est coupée. Les informations arrivent au cerveau : je suis allongée sur un lit, attachée, avec ma culotte coupée, je vois l'homme se dénudé sur le côté. Je vais me faire violer. La femme me lâche, elle retourne vers l'autre, je détourne le regard pour ne pas voir.

Je finis par sentir les mains de l'homme sur moi, il coupe à son tour mon haut et mon soutien-gorge. Une nausée me prends alors qu'il me touche, partout, encore plus quand je le sens s'enfoncer en moi sans délicatesse, ce qui me fait crier.

Je suis en train de me faire violer ...

10 ans plus tard.

Je secoue la tête, les mauvais souvenirs ne cessent de me hanter. Repenser à ce tout premier viol, ça me donne toujours envie de vomir. La première fois de ma vie qu'on me touchait intimement, ma première fois a été ruiné. Je prends une profonde inspiration et regarde dehors, la nuit tombe doucement. Je suis dans une chambre et je suis étonnement bien ici. J'ai compris que j'étais en sécurité, surtout quand j'ai remarqué que les seules personnes qui entraient, c'était des membres du corps médical.