Chapitre 7

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Un mois plus tard.

Cela fait maintenant plus d'un mois que j'ai été libéré de mon enfer, un mois que je suis libre de vivre comme je l'entends. Ces dernières semaines ont été plutôt bien, je réapprends vraiment à vivre, c'est beaucoup plus plaisant. J'ai entamé mon deuil avec mon psy à mon retour à Washington après un petit voyage de 3 jours à Edimbourg, où j'ai pu revoir mon ancienne maison, récupérer des affaires et j'ai même signé des papiers pour qu'on s'occupe de la maison. Ma grand-mère l'avait gardé, elle ne voulait pas qu'elle soit vendue, elle a toujours eu espoir pour moi. Et quand elle est décédée, la police savait que j'étais encore en vie, ce n'était qu'une question de temps avant d'être libérée, alors la ville l'a gardé. J'ai décidé de la mettre en vente, je n'ai pas envie de la garder plus que nécessaire.

Enfin, je suis au foyer, dans le salon, avec Meera et Faery, on discute tranquillement. Ce sont les 2 qui se sont le plus ouvertes depuis qu'on est ici, Julie et Linn restent très renfermées malgré le fait qu'on leurs parlent beaucoup avec elles. Mais elles ont besoin de plus de temps, qu'elle le prenne. Je profite quand même d'un moment avec mes copines, elles le sont devenues, on échange sur nos premiers temps dans le circuit. On a toutes eu la même chose une fois notre enlèvement commis : violées par le même homme, isolées, droguées puis mise en chambre quand on devenait une bonne poupée gonflable.

La sonnette finit par retentir, je me lève et vais répondre, Victoria n'est pas là. J'ouvre la porte, je ne suis pas surprise de voir Jack, il vient souvent nous voir. Me voir.

-Bonjour Jack, je suis contente de vous voir.

-De même. Victoria n'est pas là, si vous vouliez la voir.

-Non, pour une fois, je viens voir seulement vous.

-Moi ?

-Oui. Je peux entrer ?

-Oui, bien sûr.

Je me décale pour qu'il entre, ils sourit et s'avance dans le salon. Je l'entends saluer mes copines, puis il se tourne vers moi.

-Alors vous voulez me parler ?

-Oui. On peut aller dans votre chambre ?

-Si vous voulez. 

Nous montons tranquillement dans ma chambre, on y discute souvent depuis le retour d'Edimbourg. Après la fin de nuit que j'ai passé dans la sienne, j'aime beaucoup ces moments. Je m'assois sur mon lit une fois la porte fermée, Jack reste contre la commode.

-Je vous écoute.

-Est-ce que vous vous souvenez de ce que vous m'avez demandé quand nous étions en route pour l'aéroport il y a un mois ?

-Euh, oui. Je vous avais demandé si vous pouviez me faire visiter Washington.

-Si ça vous tente toujours, je peux vous emmener faire un tour ce soir. 

-Mais je pensais que ça allait poser problème avec votre hiérarchie.

-J'ai demandé à mon chef, il est d'accord pour que je vous fasse visiter la ville, sachant que c'est une demande de votre part.

-C'est très gentil. J'ai hâte de commencer les visites avec vous.

-On peut les commencer dès aujourd'hui si vous voulez. Surtout que c'est bientôt l'heure du déjeuner.

-Vraiment ?

-Oui. Alors si ça vous tente, préparez-vous.

Un sourire se dessine sur mes lèvres, ça me tente vraiment.

-Bien je crois que ce sourire veux dire que vous êtes d'accord. Je vous attends au salon.

-Merci.

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