Chapitre 17

256 26 8
                                    

Jack

-Bien, vous me le mettez au frais. J'irais l'interroger quand il sera plus calme.

Je donne des ordres à mes subordonnés et je vais dans mon bureau en retirant mon gilet pare-balle, cette arrestation a été musclé. Les gens deviennent fou ces derniers temps, je n'ai jamais vu autant de violence, surtout à Washington. 

Je prends mon portable et regarde mes messages, rien de bien nouveau. J'essaie d'appeler Amanda, pas de réponse, elle doit être sur ses révisions. Je regarde rapidement ce que j'ai à faire, rien d'important, alors je m'autorise une pause. 

Je récupère mes clés de voiture, informe mes collègues que je vais faire un crochet par la maison et je file. La route passe vite, je monte à mon appartement et je me mets sur mes gardes quand je vois la porte entrouverte. Je pose ma main sur mon arme en la poussant, j'entre dans l'appartement en y allant doucement. Le salon est calme, les affaires d'Amanda sont sur la table basse. Je jette un un œil à la cuisine, le sachet de sucre est vide, son contenu est au sol.

Je contact rapidement le poste, quelque chose c'est passé. Je regarde le sol, il y a une seringue, usée, ça ce voit. Et je sais que celle-ci ne vient pas de ma petite-amie. Elle ne se pique pas et n'a pas de soucis de santé. Je vais vers la table basse, son portable est toujours là. Je regarde le reste de l'appartement, elle n'est pas là.

Je capte ce qu'il c'est passé, même si la porte n'a pas été défoncée : Amanda a été retrouvé. Elle s'est faite enlevée, malgré la sécurité ! 

Amanda.

Du mouvement me réveille, je ne peux quasiment pas bouger et il fait sombre. Je peux en revanche me redresser un peu, je suis attachée, mains dans le dos, pieds liés, bouche avec un scotch dessus. Je tente de me libérer, mais impossible. Même le scotch est trop bien collé. Je sens que nous sommes dans une voiture, sur une route cahoteuse. 

Bordel, cet enfer va recommencer ! Je sens les larmes couler sur mes joues, c'est pas possible ! Je ne peux pas subir ça encore une fois ! Je ne me remettrais jamais si ça recommence. 

La voiture finit par s'arrêter, j'entends des portières s'ouvrir et claquer, des bruits de pas s'approchent, sur du gravier. Ma portière finit par être ouverte, la lumière me fait mal aux yeux et il fait horriblement chaud. C'est un homme qui a ouvert.

-Ayla, elle est réveillée ! 

-Emmène-là à l'intérieur.

-Pas besoin de l'assommer ?

-Non. 

L'homme sourit en me regardant, puis il me prends par l'épaule pour me sortir du coffre. J'y sors avec difficulté, l'homme coupe le lien à mes pieds et me pousse à le suivre, en tenant mon bras si fort que je me demande s'il ne va pas le casser. Je regarde autour de moi, c'est désertique. Ça ressemble aux photos du Texas ou du Mexique. Ça va rester un endroit d'horreur pour moi. 

La femme me regarde avec dégoût depuis le perron de la porte, elle me donne d'affreux frissons. Nous arrivons à sa hauteur, l'homme m'arrête devant elle. 

-Que plaisir de te voir comme ça. T'as été trop heureuse.

Vieille connasse ! 

-Je ne referais pas les mêmes erreurs qu'il y a six mois. Crois-moi que tu vas morfler. Et ton connard de mec ne te retrouvera pas du tout. Ou alors morte.

J'essaie de me débattre, mais l'homme me retient.

-Bon, tu peux la foutre à la cave et te faire plaisir avec elle. T'as une heure Luis. 

Retrouve-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant