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Ils se regardaient droit dans les yeux, Tous deux s'apprêtant à débuter le morceau. Les mains sur leurs instruments de musique respectifs, ils s'apprêtèrent à jouer au signal imposé. La mélodie démarra doucement, lentement. La musique d'un piano résonna dans un premier temps, comme une douce caresse aux oreilles de l'auditoire, Puis le son majestueux des violons vint s'accorder à cette charade musicale. Les deux artistes n'avaient pas brisé leur contact visuel, bien trop plongés dans cette bulle si particulière qui unissait leurs âmes à cet instant présent. Ils étaient plongés dans une sorte de transe, complètement transportés et dominés par la musique qu'ils étaient entrain de créer. La scène paraissait insouciante au yeux du public, complètement ignorant de la passion charnelle qui se diffusait sous leurs yeux, Et pourtant il en était bien différent pour eux. Leurs violons s'accordaient de la même manière que les battements de leurs cœurs, ils pouvaient sentir toute la passion que chacun ressentait dans la puissance de leurs regards et dans la mélodie de leurs musiques. Tout était si fort, si intense, qu'ils ne purent à peine retenir les larmes de couler sur leurs joues rougies par l'intensité du moment. Car ils s'aimaient si fort, d'un amour si passionnel et destructeur, que leurs cœurs brûlaient constamment, avides d'émotions et de sentiments. Alors quand la partition toucha à sa fin, et que le bruit des instruments céda de raisonner à travers la grande salle, une dernière larme coula le long de leurs joues, venant terminer leurs chemins sur les instruments qui avaient témoigné de leur amour. Et même quelques instants plus tard, bien après que la musique se soit arrêtée, les battements de leurs cœurs continuèrent de jouer, Créant à leur tour, la plus belle des mélodies enivrée.
