Ses pas résonnaient dans la ruelle sombre, contrastant avec le brouhaha permanent des rues de la ville.
La brutalité du silence s'était installée dans son être, ainsi que ses pensées d'une clarté obscure dans sa tête.
Elle refaisait le monde seule, en pensant à une réalité moins dure, où les larmes ne seraient que de joie et où la tristesse et la mélancolie n'auraient pas leurs places dans ce monde erroné.
Elle pensait à une planète sans faim, sans cruauté, sans l'animosité dont les humains faisaient preuve au quotidien.
Elle imaginait une société dans laquelle elle aurait sa place.
Elle s'imaginait entourée de gens aimant, profitant de la vie comme s'il n'y avait pas de lendemain.
Elle se voyait, souriante, se réveiller un matin d'automne à côté de la personne qu'elle chérirait.
Elle imaginait le sourire qu'elle aborderait quand elle observerait celle qu'elle aime à ses côtés.
Elle voulait qu'elle la regarde, de ses yeux azurs, brulant d'amour.
Elle aurait aimé se sentir importante.
Mais elle fut frappée par la réalité de la vie, là où le monde n'est que mensonge et hypocrisie.
Elle fut rattrapée par la société dans laquelle elle n'avait pas sa place, dans laquelle elle n'était pas désirée.
Mais dans un monde où l'on nous empêche tant de s'épanouir, nous continuerons de prôner notre liberté.————
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Inspirations Nocturnes
PoesíaDe simples textes, poèmes, histoires sur la mélancolie des jeunes âmes de ce monde.