Présence de mini lime et violence, meurtre
Cet OS peut être assez dérangeant pour certainsJe sentis une main passer sur mon abdomen, puis une deuxième. Un long corps se colla à moi et sa tête se posa sur mon épaule. Shuji me serra un peu plus dans ses bras et déposa un grand baiser sur ma nuque.
Cela ne faisait pas bien longtemps qu'il était flic. Peut-être un ou deux ans. Il s'en sortait tant bien que mal dans ce quartier rongé par la violence et les guerres de gangs d'adolescents meurtriers. Ses supérieurs disaient de lui qu'il faisait beaucoup d'efforts pour pas grand chose, qu'il prenait tout trop à cœur. Mais comme dans tous les films policiers, il était celui qui devait aller au bout de l'affaire.
C'est peut-être pour cela qu'enfin, on lui avait filé l'affaire de Hanma Shuji. Ce gamin suspecté de meurtre était en cavale depuis quelques mois, et impossible de lui mettre la main dessus, comme un vent d'hiver insaisissable. Le jeune flic avait soigneusement lu tout le dossier à son propos, avait interrogé toutes ses connaissances de près ou de loin, mais personne, personne n'avait été assez digne de confiance pour que le Hanma ne leur laisse ne serait-ce que le moindre indice. Il avait l'air d'un solitaire, d'un excentrique sans amis, qui ne se barre pas quand ça tourne mal mais qui défonce tout le monde jusqu'au dernier.
Bref, il avait découvert que le bosozoku n'avait pas de parents. Ils étaient tous deux morts dans un accident lorsqu'il avait huit ans. Son oncle et sa tante se sont occupés de lui, jusqu'à ce qu'il réussisse à obtenir de vivre seul en entrant au lycée, il y a deux ans. Après avoir obtenu la permission, le policier put fouiller dans son appartement, quitté à la hâte.
Il s'agissait d'un simple T2 au quatrième étage, austère, sans décoration, sans vie. Un bordel monstre jonchait le sol et les tables. Celui-là, il aurait bien besoin d'un coloc' pour mettre de l'ordre dans ses affaires. Il bénéficiait tout de même d'une petite télé qui surplombait une table basse en verre, et de quelques plantes crevées. Où trouvait-il l'argent pour vivre seul ainsi ? L'héritage de ses parents ?
Au premier abord, rien ne pouvait lui indiquer la moindre piste. L'officier avait juré à haute voix. Mais, en cherchant un peu plus, il tomba sur un élément fort intéressant. Gravé dans une table, un prénom suivi de « était là ». Qui était là ? Qui était cette jeune fille ?
C'est ainsi qu'il écuma les noms de tout le voisinage jusqu'à deux quartiers plus loin pour enfin tomber sur la fille qu'il cherchait. Malheureusement, la gamine de dix sept ans avait pris une année sabbatique et logeait chez une amie. L'inspecteur insista pour visiter sa chambre, malgré les réticences de ses parents. Lorsque ceux-ci eurent le dos tourné, il fouilla de fond en comble la pièce qui était plus qu'ordinaire. Enfin, il trouva caché entre le sommier et le matelas une liasse de feuilles. Des lettres ? Bingo. Une correspondance entre Hanma et elle. Il tenait le bon bout.
La lettre commençait par son prénom. Elle lui était donc adressée par Hanma.
Je dois partir. Je suis désolé. Je ne t'oublierai jamais. On se verra peut-être dans une prochaine vie.
Bye, ton dieu de la mort.Il n'y avait que deux petites lignes écrites à la hâte avec une terrible graphie. La deuxième un peu plus conséquente
Shuji,
J'espère que tu vas bien. Il fait léger en ce moment, j'aime ce climat doux, il me fait penser à toi. Nombre de personnes seraient en désaccord avec ce que j'avance, mais je sais que quand personne ne te voit, tu es comme un chaton au pelage duveteux. J'aimerais caresser ce pelage pour le restant de mes jours.Alors, tu ne peux pas partir comme ça. Tu ne peux pas fuir tes problèmes, tout abandonner en un claquement de doigts. Tu ne peux pas m'abandonner moi. Shuji, il y a toujours une solution, il suffit d'y réfléchir ensemble. Que se passera-t-il si tu es en cavale ? On te poursuivra toute ta vie ? C'est ça la vie que tu veux mener ?
VOUS LISEZ
THE KIDS AREN'T ALRIGHT | tkr os
FanfictionRecueil de one shots Tokyo Revengers x reader 2021 - 2023 Crédit cover : moi