𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟓: 𝟑𝟏 𝐎𝐂𝐓𝐎𝐁𝐑𝐄.

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Hey les candy up fraises, ça-va? 🌹


Ce chapitre, je l'ai écris le 30 octobre, vous comprendrez très vite pourquoi je vous dis ça 😂 !


Je vous laisse avec la suite ! ❤️

(J'suis désolée mais j'ai vraiment trop la flemme de faire mes présentations avec les images et tout 😭)


Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓














NOOR.







— Avez-vous eu des nouvelles de lui depuis ?

— Non... Plus rien depuis un mois.

— Vous avez bien fait de nous appeler madame, articule le second policier.

— Et vous... avez-vous eu des nouvelles ?

— C'est... confidentiel, madame, on ne peut rien dire pour le moment, mais ça ne saurait tarder. Ne vous inquiétez pas, on s'assure de votre sécurité.

Je baisse les yeux sur mon fils. Assis par terre à côté de moi, il joue avec sa peluche lapin. C'est bien celle que Nafir lui a donnée à Oman, dans cette Maison Blanche au beau milieu du désert.

— On vous tiendra au courant en temps et en heure, rappelez-nous si vous soupçonnez quoi que ce soit.

— Bien...

Les deux officiers de police se dirigent vers ma porte d'entrée. Je les accompagne et les laisse sortir en les remerciant.

— Ils vont revenir maman ?

Pour réponse, j'offre un sourire à mon garçon qui continue de s'amuser avec tous ses jouets. Mon voile glisse le long de mes cheveux. J'ai enfin pu les recouper à longueur d'épaule, je les laisse lâchés la plupart du temps les laisser attachés toute la journée me donne des migraines.

J'en ai doublement, des migraines, depuis que nous avons quitté Tarbes dans la nuit. Je n'ai pas eu le temps de dire au revoir à personne. Hanane me manque tous les jours... Je n'ai plus le droit de lui parler... C'est fini.

On m'a placé d'urgence à bordeaux. Dans un nouveau petit quartier. Taimim a tellement pleuré que j'ai évité toutes interactions sociales depuis. Je n'ai pas envie de couper les ponts avec une nouvelle personne... Et maintenant mon nom c'est Mariam. Qu'est-ce que ça sera demain...

Hein ?

Parlons-en de demain. Nous serons le trente-et un octobre. Ça y est...

Taimim à école, mais je ne l'emmènerais pas.

Cette date a trop de poids pour moi. Ça fera un an. Un an de ce fichu mariage...

Je ne veux pas que mon fils aille à l'école, je veux rester avec lui.

En fait, j'ai besoin de lui... Rester seule ça me hante.

Il est déjà vingt-et-une heures. Nous avons déjà mangé et il temps pour lui d'aller au lit.

— Tu ranges tes jouets dans cinq minutes Taimim ? On va dormir ?

Il ne me répond pas. Très concentré dans sa partie avec ses dinosaures et de lapin, je finis de ranger la cuisine.

NAFIR, le magnifique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant