Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
⚠️
(Ne lisez pas Nafir aux toilettes svp !)
♞
NOOR.
Il s'était écoulé quelques jours depuis la dernière visite de Nafir.
Pas un seul jour ne s'était écoulé sans que je n'écoute sa récitation. Je priais dans la tenue qu'il m'avait offerte, sur le tapis qu'il m'avait offert. En espérant que je partagerais les récompenses de mes actes d'adorations avec lui.
— Après la kwendo, est-ce que Mafir il va venir maman ?
Je baisse les yeux sur mon fils en poussant la porte du gymnase.
Le petit ensemble blanc de mon fils entouré de sa ceinture noire me rend gaga. Parfois je reste pendant son entraînement pour le regarder. Malheureusement je ne pouvais pas rester aujourd'hui, mais j'espérais qu'il s'amuse bien sans moi :
— C'est "taekwondo" mon ange, et je ne sais pas quand est-ce qu'il reviendra...
— J'espère qu'il va pas partir pendant trop longtemps, moi je veux qu'il reste avec moi et toi. Moi j'aime bien quand il est là.
Mon regard s'est légèrement attristé. Je ne pouvais rien promettre à mon fils. Nafir et moi avions beaucoup de chemin à parcourir ensemble, malgré notre dernière discussion, il y avait beaucoup de choses sur lesquelles nous allions certainement buter au bout d'un moment.
Je salue les mamans en pénétrant les vestiaires. Je reconnais Hajar, une femme qui comme moi ne vient pas d'Oman. Elle est guinéenne si mes souvenirs sont bons, elle s'est mariée avec un Omanais il y a 8 ans de cela et l'a suivi jusqu'ici. Elle me salue avec un sourire, Taimim est pressé de rejoindre son fils, Chamsseddine, ils sont dans la même classe.
— Attend mon ange, je t'enlève juste ton sac et après tu pourras saluer ton copain.
J'ai à peine eu le temps de retirer son sac que Taimim a couru vers Hajar et Chamsseddine. Je les ai rejoints un petit sourire sur les lèvres :
— Ces deux-là décidément, articule Hajar en me faisant la bise, comment tu vas Noor. J'ai remarqué que tu rayonnes depuis plusieurs jours !
— El Hamdulilah mais je n'ai rien changé, enfin, c'est très gentil, et toi comment tu vas ?
— El Hamdulilah, me répond-elle en caressant son ventre gonflé, la grossesse commence à me fatiguer mais tout va bien. Tu ne restes pas dans les gradins ?
— Qu'Allah te facilite, Hajar, et malheureusement je dois faire quelques courses, est-ce que ça ne te dérangerait pas de garder un œil sur Taimim ?
— Amin, merci, Noor ! Et bien évidemment, peut-être que je les emmènerais manger une glace après, Chams me supplie depuis hier.
— J'te remercie Hajar !
Son geste me touchait, cette femme était extrêmement touchante. J'avais apprécié sa douceur dès le premier jour ou je l'avais rencontré.
— Taimim, tu me dis au revoir ? l'interpellais-je.
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NAFIR, le magnifique.
Phiêu lưuJ'étais le prince héritier du trône d'Oman. Accusé à tort, on a fait de moi le traître de la couronne. Je suis resté enfermé sept années dans l'ombre de la plus noire des prisons d'Oman, et le temps aura suffi à développer ma haine envers mon propr...