𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟓: 𝐏𝐀𝐑𝐃𝐎𝐍.

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Coucou mes choux, ça-va? 🌹


Ça fait quelques jours 🥲, j'étais et je suis toujours en totale remise en question sur ma vie entière, qu'Allah me facilite. J'ai enfin réussi à corriger ce chapitre je n'arrive pas du tout à écrire en ce moment malheureusement 😭 !


Je vous laisse avec la suite mes pops stars ! 🥡



(⚠️DISCLAIMER: Je conseil toujours de ne pas lire cette histoire dans les toilettes please ❤️ ! ⚠️)



Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓




















NAFIR.





Après trois mois de colère... j'ai enfin bu le thé d'un des miens.

Celui de Djilali... encore une fois il me remémorait les jumeaux. Ils avaient pour habitude de souligner qu'il n'était pas à leur goût. Pour ma part ce n'était certes pas celui que je préférais (je préférais le shaah de Noor) mais j'ai bu en gage de demande de pardon et de façon de dire que je leur donnais de nouveau une part de ma confiance.

En un grand cercle, mes hommes sont restés avec moi dans la salle de prière. Wissal et Jaafar ont préparé de quoi nous restaurer en la mémoire de Noham et de son frère qui allait bientôt avoir besoin de nous.

Les discussions se sont élevées sans que je n'aie eu besoin de parler. Après cette prière je sens qu'un nouveau lien s'est formé au sein de notre groupe. Et puis je voulais instaurer une atmosphère familière pour chacun d'entre eux afin qu'ils oublient, pardonnent mes fautes et afin que je me souvienne que je me dois de prendre soin de chacun d'entre eux.

Ces hommes m'ont accompagné durant trois ans, dans la saleté, le désert, le froid, la mort. Certains, comme Djilali ont laissé une famille derrière eux par loyauté pour moi.

Je me devais d'honorer mes engagements envers eux.

Et il m'aura fallu perdre Noham pour ouvrir les yeux... un léger pincement au cœur me fait inspirer profondément, j'avale une gorgée du thé de Djilali sans trop grande crainte à présent.

— Je... pense aller dormir un peu.

Je tourne la tête à ma gauche où se tient Nizar.

La vue de son visage me happe le ventre.

L'air qui s'y dessine est empli d'autant de peine que de désolation. Je n'ai pas encore suffisamment de recul pour l'aider à remonter la pente, je reste tout aussi sonné pour ma part, malgré la dernière image que j'ai de lui... parfois j'ai la sensation que Noham et son frère passeront la porte. Que certains des hommes se plaindront de leur comportement parfois immature. Mais à la fin de la soirée, nous finirons tous par rire avec eux de leurs blagues et partager avec eux leur naïveté et leur amour pour cette famille.

— Reste, un peu avec nous Nizar, ta présence parmi nous est importante.

Il n'a pas bu une seule gorgée de son thé ni mangé ce qui se trouvait dans son assiette.

— Mange un peu.

— Je ne peux pas manger, Nafir.

— Bois.

— Je ne peux pas boire, Nafir.

Il baisse la tête, ses larmes tombent dans sa boisson. Le poids de sa culpabilité s'étale sur moi. Je prends sur moi ses manquements, car c'est moi qui dirige ici, si un des miens a fauté, c'est de mon fait.

NAFIR, le magnifique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant